Richard « Mito » Michaud est décédé

Ancien président de Hockey Bas-Saint-Laurent et de la défunte Ligue de hockey McDonald’s, Richard Michaud est décédé, vendredi soir, à l’âge de 80 ans. Connu dans les arénas sous le surnom « Mito », plusieurs amateurs se souviendront de lui comme l’un des arbitres les plus prolifiques dans les différents circuits majeurs de la région.

Victime d’une mauvaise chute lors d’un récent voyage en République dominicaine, d’autres problèmes de santé ont été découverts par la suite.

Impliqué pendant plus de 40 ans dans différentes fonctions, monsieur Michaud ne laissait personne indifférent.

Que ce soit dans Ligue de hockey Junior B du Bas-Saint-Laurent, la Ligue républicaine ou la Ligue de hockey senior du Bas-Saint-Laurent, Richard Michaud a officié des centaines de matchs de 1978 à 2009.

Il se faisait facilement reconnaître avec sa légendaire demi-grille.

« Je garde des très bons souvenirs en sa compagnie. J’ai officié avec lui et j’ai pris sa relève à la Ligue McDonald’s qu’il a présidé durant 10 ans. Il était tout un fonceur. Alors que j’étais président, la ligue avait un trophée à son nom remis annuellement au bénévole de l’année », raconte l’actuel maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

Intronisé au Temple de la renommée

Né à Rivière-du-Loup mais résident de Trois-Pistoles, l’ex-enseignant a vu son dévouement souligné par son intronisation au Temple de la renommée du hockey québécois en 2022, rejoignant les Bas-Laurentiens Léopold Simard, Jean-Paul Lavoie, Aurèle Lévesque, Jean-Claude Lepage, Maurice Simard et Léopold Robichaud.

Ancien entraîneur-chef de l’Océanic, Guylain Raymond raconte que Richard Michaud l’a convaincu de s’impliquer au sein de Hockey Bas-Saint-Laurent. Son passage aura duré 12 ans, dont huit à la présidence.

« J’ai connu Richard quand j’avais 17 ans alors qu’il arbitrait dans le junior B avec Claude Fortin. Il est venu me chercher après mes années dans la LHJMQ pour s’occuper de la Ligue simple lettre régionale, puis comme vice-président de Hockey Bas-Saint-Laurent. Richard se donnait à 100 % pour le hockey », estime monsieur Raymond.