Divertissement > Culture > Décès de l’animateur radio Paul Massicotte
Culture

Décès de l’animateur radio Paul Massicotte

Figure emblématique en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine
Paul Massicotte a oeuvré pendant 31 ans à Radio-Canada. (Photo courtoisie Luc Paradis CBGA Gaspésie-Les Îles)

L’ex-animateur de Radio-Canada, Paul Massicotte, est décédé mercredi à l’âge de 75 ans, à la suite d’une courte et fulgurante maladie.

Figure emblématique de la station de Matane couvrant la Gaspésie et les Îles-de-la-Madeleine de 1976 à 2007, il a notamment animé la populaire émission du matin « Sonnez les matines » pendant 17 ans.

Reconnu pour sa voix grave et son éloquence, monsieur Massicotte se démarquait notamment par son humour, sa vivacité d’esprit et son amour de la langue française.

« Paul était le parfait exemple du vrai animateur. Le genre de personnage qui fait en sorte que tu restes dans ton auto jusqu’à la fin de sa phrase même quand il parle de météo. Quand je suis arrivé à la station de Matane, j’avais 21 ans, il m’a donné un conseil que je mets en pratique encore à la radio : ne jamais réciter un texte, être soi-même en ondes, ne pas camper un personnage. J’y pense chaque fois que je suis derrière le micro », a indiqué un ex-collègue et journaliste à Radio-Canada, Michel-Félix Tremblay.

Impliqué socialement, il a longtemps collaboré avec les Fondations de l’Hôpital de Matane et du Centre hospitalier régional de Rimouski dans le cadre d’activités majeures de financement.

Paul Massicotte a aussi été directeur du Festival en chanson de Petite-Vallée.

Sincérité et enthousiasme contagieux

Un autre ancien collègue, Richard Daigle, se souvient de sa grande sincérité et son enthousiasme contagieux.

Les ex-animateurs Bruno Lelièvre, Bernard Tremblay et Richard Daigle entourent la réalisatrice Monique Desjardins. À l’extrémité droite, Paul Massicotte. (Photo courtoisie)

« Quand je suis arrivé à la station de Matane en 2006, Paul et son réalisateur, Bernard Pedneault, travaillaient ensemble depuis plus d’une quinzaine d’années. J’avais beaucoup de raisons d’être intimidé par ces deux hommes de grande expérience et d’une compétence rare, d’autant plus qu’ils formaient alors un tandem redoutablement efficace et de grande renommée en Gaspésie et aux Îles. Autant Paul que Bernard m’ont instantanément accueilli quasiment comme un frère. Ils pratiquaient la camaraderie, dans le sens le plus noble de l’expression. Sa chaleur, sa grande sincérité et son enthousiasme contagieux me manqueront. Je suis de tout coeur avec sa famille, aujourd’hui meurtrie, qu’il chérissait tant ».

Facebook Twitter Reddit