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Fini l’itinérance au parc de la Gare

Son utilisation pour des campements ne sera plus permise
Anthony, dans sa tente au parc de la Gare (Photo journallesoir.ca)

Le maire de Rimouski, Guy Caron, confirme qu’il n’y aura pas de camp pour les itinérants au parc de la Gare, l’été prochain. Une cellule de crise regroupant de nombreux organismes travaille à trouver des solutions alternatives.

« L’été dernier, nous avons fait preuve de tolérance face à la situation parce qu’elle était nouvelle. Nous avons voulu apprendre de la situation, mais c’est clair que l’utilisation du parc de la Gare pour des campements ne sera plus permise en raison des problèmes de salubrité et de santé publique que cela implique. La présence des campements représente une menace pour le marché public », commente monsieur Caron.

Le maire rappelle que le parc de la Gare est d’abord voué au Marché public et à la surveillance que cela implique du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) pour s’assurer de la salubrité des lieux.

Des alternatives

« Si on ne veut pas risquer la pérennité du marché public, on doit trouver des alternatives. C’est sur quoi nous travaillons présentement. En interdisant l’utilisation du parc de la Gare, ça va nous prendre des sites alternatifs extérieurs qui seront proposés puisque nous ne pouvons pas interdire l’itinérance. C’est une nouvelle réalité qui a besoin d’intervention et non pas de répression », indique le maire Caron, qui prend connaissance des récentes décisions des tribunaux concernant les obligations des villes face à l’itinérance, notamment pour ce qui touche le démantèlement de campements.

Le parc de la Gare (Photo journallesoir.ca)

« On veut s’assurer de respecter nos obligations. Pour l’hiver prochain, on envisage une solution de type refuge. Nous sommes confiants d’arriver avec une solution, mais la priorité pour l’instant c’est d’assurer une alternative au parc de la Gare. On doit trouver des sites alternatifs publics ».

Cellule de crise

La cellule de crise réunie plusieurs intervenants dont la Ville de Rimouski, le Centre intégré de santé et de services sociaux du Bas-Saint-Laurent, En tout C.A.S., Le Répit du passant, l’Auberge du cœur Le Transit, la Sûreté du Québec, la Sécurité incendie et Action populaire Rimouski-Neigette.

Le maire de Rimouski, Guy Caron. (Photo journallesoir.ca)

« Nous nous rencontrons sur une base pratiquement hebdomadaire pour finaliser la transition qui va se faire ce printemps avec le retour de l’itinérance. On s’attend à ce que les itinérants de Montréal, Québec, Halifax et ailleurs reviennent vers Rimouski parce qu’ils se sont sentis bien accueilli. On s’attend à une croissance du nombre d’itinérants et il fait se préparer à cette nouvelle réalité », souligne Guy Caron.

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