Costco : toujours pas d’entente avec Rimouski

À deux semaines de la date butoir du 8 avril, le maire de Rimouski, Guy Caron, indique qu’il n’y a toujours pas d’entente entre la Ville et Costco concernant les servitudes liées à l’achat du terrain pour le géant du commerce de détail.

Il précise cependant que le défaut d’avoir une entente, avant le 8 avril, ne remet pas en cause la réalisation du projet, mais que cela pourrait engendrer des reports dans les échéanciers.

La vente du terrain ne sera effective que lorsque les notaires des parties auront finalisé les détails de la transaction.

« Les discussions se poursuivent sur la question des servitudes. Il n’y a rien de dramatique si on ne s’entend pas avant le 8 avril au soir. La seule chose que ça dit, c’est que les échéanciers pour lesquels la Ville s’était engagée ne pourraient pas être respectés. Ce sera simplement une question de modification d’échéancier si ça arrive. Nous avons dit clairement à Costco qu’avec tout ce que nous avons à faire dans d’autres projets, nous pourrons respecter nos échéanciers uniquement s’il y a une entente avant le 9 avril. Par la suite, nos employés seront affairés dans les différents projets de la ville », précise monsieur Caron.

Des échéanciers risquent bousculés

Le maire de Rimouski soutient que la Ville ne peut pas bousculer ses autres projets pour Costco.

« Après le 8 avril, ça ne veut pas dire qu’il n’y aura pas de transaction, mais ça veut dire que les échéanciers risquent d’être bousculés. C’est la date sur laquelle se sont entendues les deux parties. Nous avons des travaux pour 30 à 35 M$ par année. Nous avons besoin de faire des appels d’offres et de conclure des ententes et des contrats. On engage notre personnel pour ces travaux et nous avons besoin de pouvoir planifier. Pour que la planification soit conséquente avec la priorisation, ça prendrait une entente avant le 8 avril », explique-t-il.

Promesse d’achat acceptée

Guy Caron rappelle que la promesse d’achat du terrain par Costco a été acceptée le 29 janvier dernier et que ce n’est pas une question de prix, de règlement d’emprunt ou de zonage.

« Maintenant, il faut s’entendre sur l’ensemble des conditions, comme pour toutes les transactions. La question des servitudes, dans ce cas-ci comme dans plusieurs transactions impliquant différents terrains, doit être réglée et c’est sur quoi nous travaillons présentement », poursuit monsieur Caron.

Rappelons que la promesse faite par Costco est au montant de la valeur marchande du terrain, soit 3 414 877 $ et qu’elle a été acceptée à la majorité des membres du conseil.

Seul le conseiller du district de Saint-Germain, Philippe Cousineau-Morin, s’y est opposé.