RTLB : une décision rapide est à venir selon Unis pour la Faune
De nombreux chasseurs en réclament l’application au QuébecUnis pour la Faune (UPF) est confiant d’obtenir une décision imminente de Québec sur l’implantation de la Restriction de la taille légale des bois (RTLB).
À la suite des assises annuelles du Réseau Zec, du 15 au 17 mars, un cofondateur d’UPF, Luc Brodeur, a rencontré un nouveau sous-ministre de la faune, le 18 mars, à qui il a retracé l’historique et la mission d’UPF.
Il précisé l’appui des chasseurs qui réclament l’application de la RTLB dans toutes les zones de chasse au Québec.
Cette méthode protège les jeunes cerfs mâles d’un an et demi, afin de développer leur masse, assurer la pérennité de l’espèce, accroître la qualité et l’expérience de la chasse.
En entrevue dans le cadre de l’émission « Rendez-Vous Nature », Luc Brodeur affirme qu’il est ressorti positif de cet échange avec le haut fonctionnaire de la faune.
« On m’a dit qu’une décision sera prise avant le début du mois d’avril. Il est minuit moins une. Le ministre Benoît Charrette est en réflexion et il consulte les députés. J’invite les chasseurs à communiquer avec leur représentant de comté à Québec, et leur expliquer l’importance de la RTLB », conseille Luc Brodeur.
Le « timing » est parfait!
D’autant que c’est le temps de réglementer cette mesure, alors que la situation des populations de cerfs est favorable à la RTLB.
« Avec les derniers hivers moins rigoureux, le « timing » est parfait. Si on protège une partie du segment des jeunes mâles, on aurait de quoi pour remplacer les trois pointes et plus et émettre plus de permis de femelles. Je prévois des pertes agricoles dans les zones à forte densité de cerfs. Je travaille dans le monde agricole, et parce qu’il y aura trop de chevreuils, ça ne sera pas le « fun » bientôt. La RTLB est l’outil parfait », affirme Luc Brodeur.
Selon ce dernier, Unis pour la Faune a des solutions pour plaire à tous les types de chasseurs.
« Un tirage au sort de permis spéciaux pour récolter un jeune mâle, un cerf sans bois, même dans les zones à faible densité de cerfs, et un permis de récolte de tout mâle. La RTLB serait à la grandeur du Québec, et tous les chasseurs seraient heureux », croit Luc Brodeur, selon que le ministère doit endosser ses solutions. « Le contraire serait inexplicable », tranche-t-il.
Luc Brodeur, en entrevue exclusive à « Rendez-Vous Nature ». On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien ci-dessus.