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Chasse et pêche

Québec est à former la 43e cohorte d’agents de la faune

Avis aux intéressés
Un agents de protection de la faune à la rencontre d’un chasseur (Photo courtoisie)

Le ministère responsable de la Faune lance une vaste opération de recrutement pour composer la 43e cohorte d’agents(es) de la protection de la faune au Québec et occuper un emploi partout dans la province.

Selon le ministère, la protection de la faune et de ses habitats, le respect des lois et des règlements qui encadrent les différents gibiers, la participation aux enquêtes sur le terrain lors d’opérations anti-braconnage, comme les activités d’éducation et de prévention, sont autant de fonctions qui se passent surtout au grand air, en plein nature.

« Si vous avez un sens critique et un grand sens de l’observation, un bon esprit d’équipe, de la rigueur et de la diplomatie, un intérêt certain pour la chasse et la pêche, vous avez ce qu’il faut pour joindre les rangs de cette 43e cohorte d’Agents(es) de protection de la faune au Québec », estime le ministère.

Avenir permanent

En entrevue à « Rendez-Vous Nature » en septembre 2023, le président du Syndicat des agents de protection de la faune, Martin Perreault, confirmait que ses membres ont dorénavant de l’avenir dans la profession.

Le premier octobre 2023, les « gardes de chasse et de pêche » ont vu leur statut d’employé temporaire disparaître, passer au rang d’agent permanent. C’est un grand virage qui s’effectue dans la protection de la faune Québec.

(Photo Agents protection de la Faune)

« 100 % des emplois des bureaux régionaux de la protection de la faune seront donc occupés par des employés permanents », affirmait alors leur porte-parole. Son syndicat réclamait la permanence au travail pour ses agents depuis 40 ans, résultat des dernières négociations avec Québec.

Au cours des cinq dernières années, le Syndicat des Agents de protection de la Faune du Québec est passé de 400 à 295 membres.

On a dénombré 42 départs à la retraite et volontaires en 2021, et 21 agents ont quitté la profession la même année pour passer à autre chose, afin de travailler à l’année.

« C’est le plus beau métier »

Selon le président Perreault, dès qu’un agent aura complété sa formation académique et rempli les conditions requises à l’embauche, tests médical et d’aptitudes physiques et enquête relative aux bonnes mœurs, dès qu’il entrera au Service de la protection de la faune, il aura sa permanence et il pourra y faire carrière. 

« C’est le plus beau métier au monde », affirme Martin Perreault, dont le syndicat prévoit réaliser un documentaire pour attirer des jeunes à la profession.

(Photo courtoisie MELCCFP)

D’ici là, les intéressés à la profession postulent avant le 15 avril à recrutement.carrières.gouv.qc.ca. On peut aussi texter son intérêt à 1 418 808-9679.

Le 1er garde-chasse est un Rimouskois !

En 1867, au moment de la naissance du Canada, les terres de la Couronne sont transférées aux provinces.

Au Québec, un commissaire aux terres de la Couronne prend alors en charge la gestion de la faune. Dès cette époque, il y a des enjeux importants concernant la protection du gibier puisque ce dernier commence à décliner fortement.

La même année, les deux premiers gardes-chasses du Québec, Alfred Blais, de Rimouski, et William Carpenter-Willis, de Sherbrooke, sont embauchés.

Une décennie plus tard, le Québec compte 21 gardes-chasses. Ceux-ci sont nommés sur la base de leur expérience et de leur connaissance de la chasse, de la pêche et des forêts.

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