Duchénier et 3e Rang-du-Bic : dans les pires routes du Québec?
CAA-Québec poursuit son vote à travers la provinceCAA-Québec invite tous les usagers de la route à voter pour sa campagne annuelle visant à identifier les pires routes du Québec qui se poursuit jusqu’au 23 avril.
L’objectif est de démontrer l’importance d’entretenir les infrastructures routières en mettant en lumière celles qui, visiblement, ont des besoins plus urgents que d’autres.
Certaines routes de la région sont en piteux état. Une pétition vient d’être lancée, la semaine dernière, pour réclamer à la Ville de Rimouski la réfection du Chemin du 3e Rang-du-Bic.
« Cela fait déjà trop longtemps que nous devons attendre. La Ville de Rimouski est incapable de faire quelque chose. Nous sommes patients, mais nous devons faire pression. Le chemin est dangereux et non sécuritaire », lance l’initiatrice de la pétition, Émilie Gagné.
Le chemin Duchénier de Saint-Narcisse-de-Rimouski risque également de figurer sur ce palmarès.
Pour cette 9e année, tous les usagers de la route sont invités à voter en ligne jusqu’au 23 avril. CAA-Québec dressera ensuite son fameux palmarès et effectuera les suivis auprès des municipalités concernées et du ministère des Transports et de la Mobilité durable.
« C’est avec fierté que nous lançons à nouveau la campagne Les pires routes. Depuis le début, ses effets sont concrets. Et, bien qu’il reste beaucoup de travail à faire, la campagne donne l’occasion à tous les usagers de se faire entendre et de contribuer à améliorer le réseau routier », commente Sophie Gagnon, vice-présidente, Affaires publiques et responsabilité sociétale chez CAA-Québec.
Beaucoup de routes réparées
Malgré l’état encore déplorable de plusieurs routes de la province, la campagne Les pires routes a assurément produit des résultats concrets depuis son lancement. En effet, les exemples de routes ayant figuré dans ce triste palmarès qui ont été complètement refaites se sont multipliés au cours des années.
Pour n’en nommer qu’une poignée : le boulevard de la Gappe à Gatineau, le boulevard Gouin à Montréal, l’avenue Gourdeau à Saint-Agapit, le chemin Craig à Lévis et la Traverse de Laval à Lac-Beauport. À elles seules, ces routes ont reçu plus de 13 millions de dollars en investissement.
Rappelons que, selon une étude de la CAA réalisée en 2021, le mauvais état des routes coûtait en moyenne 258$ par véhicule par année aux Québécois, comparativement à 126$ pour la moyenne canadienne.
Combien ça coûte?
Endommager son véhicule dans un nid-de-poule peut coûter très cher. D’ailleurs, pour une facture de 1000$ et moins, CAA-Québec recommande de ne pas contacter son assureur.
La potentielle hausse de prime et la tache au dossier qui peuvent en résulter n’en valent tout simplement pas la peine. Voici la liste des pièces les plus souvent brisées ainsi que leur coût de remplacement, auquel il faut évidemment ajouter la main-d’œuvre:
- Pneu: 150$ à 350$
- Roue en acier: 100$
- Roue en alliage: 600$
- Bras de suspension: 200$ à 400$
- Embout de direction: 100$ à 250$
- Amortisseur: 200$ à 400$
- Jambe de force: 200$ à 400$
- Rotule de suspension: 150$ à 300$
- Parallélisme (alignement): 100$ à 200$