Ne pas compléter l’autoroute 20 ? Non merci!
Lettre ouverte d'Yvan Chouinard de RimouskiLe Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent nous arrive avec l’idée qu’il ne faut pas de prolongement de l’autoroute 20 vers Rimouski, seulement du rafistolage de la 132.
Surprenant de lire et d’entendre cela lorsque les Bas Saint-Laurentiens (nes) et les Gaspésiens (nes), en très grande majorité, crient à sa réalisation depuis des lustres.
Cette situation à haut risque doit être réglée et cela passe par la réalisation l’autoroute 20, de Trois-Pistoles jusqu’à Bic. Point final.
Pensons au développement économique, au tourisme, à la sécurité, au bien être des riverains jouxtant la 132 ?
Un conducteur de camion de 20 tonnes en constant stress tout au long de ce trajet sur la 132, lui il la veut la 20. Celui qui conduit des autobus également. Le touriste qui est bloqué à Trois-Pistoles, l’ambulancier en urgence crispé sur son volant, de même que le pompier ou le policier également dans cette situation, le riverain qui veut entrer dans sa cour, le mourant bloqué avant le pont de Trois Pistoles hors d’usage ?
Toutes ces personnes ont le droit à la sécurité.
Il faut revenir à la raison et tout de suite. Merci à notre députée Maïté Blanchette pour son importante initiative récente en ce sens.
C’est également ce que beaucoup de nos élus, commerçants, entrepreneurs et autres ont clairement clamé via le comité chapeauté par Pierre Paul Danjou. Cela ne serait-il pas encore suffisant pour convaincre ? Ça prendrait quoi de plus ?
Crions fort et haut
Le Conseil régional de l’environnement du Bas-Saint-Laurent nous suggère de faire des contournements par bateau, par train et sur la 132.
Mais non, l’hiver est encore là empêchant d’accoster, les infrastructures ferroviaires coûteuses ne sont pas envisageables, le transfert des marchandises pour les commerçants les obligeant à se bâtir des entrepôts et à gérer ces transferts ne seraient pas viables pour leurs entreprises.
Et cela n’empêcherait aucunement le besoin de déplacements des camions, autobus et autres dans ce danger constant que constitue la 132 actuelle.
Enfin, nous méritons, et nous le crions fort et haut, nous aussi autant que qui que ce soit le droit de circuler en paix. Nous exigeons que l’autoroute 20 soit complétée, point final.