Chemin du 3e Rang-du-Bic : pas de travaux prévus
Considéré comme l'un des pires tronçons du QuébecLe maire de Rimouski, Guy Caron, indique qu’il n’y a pas de travaux, prévus cet été, sur le Chemin du 3e Rang-du-Bic en raison d’une absence de financement gouvernemental pour la réalisation des travaux qui sont évalués à 8 M$.
« Des travaux ont été faits sur une portion de cette route. Pour l’autre portion, nous avons besoin d’avoir du financement du Programme d’amélioration de la voirie locale. Ce sont des travaux majeurs impliquant de refaire la fondation de la route. Ce n’est pas juste du pavage. Il faut vraiment refaire les fondations de la route. Les travaux sont évalués à 8 M$ », mentionne monsieur Caron.
Le maire explique que la Ville ne peut pas mettre 8 M$ à elle seule sur le 3e Rang du Bic alors que son budget annuel de la Ville pour la voirie est de 3,5 M$.
« Nous ne pouvons pas financer ces travaux par nous-mêmes. On applique année après année après année pour avoir du financement. Malheureusement, ce n’est pas une route qui correspond aux critères du gouvernement du Québec, ce qui fait que nous n’arrivons pas à aller chercher le financement nécessaire ».
De l’espoir pour 2025
Guy Caron assure que la Ville va continuer de travailler pour obtenir du financement pour refaire cette route.
« À ce que je comprends, à partir de 2025, dans le nouveau cycle du programme destiné à la voirie locale, les critères pourraient changer. On espère que ça va être le cas parce que nous allons continuer à appliquer. En fin de compte, c’est le gouvernement qui décide où il met l’argent et année après année, il décide de ne pas en mettre pour le Chemin du 3e Rang du Bic ».
Rappelons qu’une résidente du Chemin du 3e Rang, Émilie Gagné, a lancé une pétition la semaine dernière sur le site Internet leslignesbougent.org, accessible via ce lien.
« Cela fait déjà trop longtemps que nous devons attendre. La Ville de Rimouski est incapable de faire quelque chose. Nous sommes patients, mais nous devons faire pression. Le chemin est dangereux et non sécuritaire », déclare-t-elle.
Lundi après-midi, près de 325 personnes avaient signé la pétition.