Achat du presbytère : toujours pas d’offre formelle de Rimouski
Deux mois après avoir fait part de son intention d'en faire l'acquisition
Par 21.04.2024 08:00
La Ville de Rimouski n’a toujours pas déposé son offre officiellement à la Fabrique Saint-Germain pour l’achat du presbytère de la Cathédrale, plus de deux mois après avoir fait part de son intention de l’acheter au montant de 1 150 000$ afin de créer un véritable quartier culturel au centre-ville.
Cette annonce avait été faite le 12 février dernier en conférence de presse. Le Journal Le Soir.ca a demandé au maire de Rimouski, Guy Caron, s’il y avait du nouveau dans ce dossier.
« Non, toujours pas. Nous sommes encore en discussion présentement. Nous avons certains éléments contractuels à parler avec la Fabrique, mais nous sommes intéressés. On a besoin de faire des validations concernant certains éléments. Nous sommes encore en discussion. Ça va bon train, mais nous n’avons pas encore d’entente finale à présenter au conseil municipal ».
L’acquisition du bâtiment deviendrait la première étape d’un projet évalué entre 10 et 15 M$, réalisé en deux phases d’ici à 2028, comprenant le regroupement de nombreux organismes culturels sous un même toit dans un presbytère remis au goût du jour, le réaménagement d’une partie du Centre Culturel et la création d’un complexe en loisir culturel, dans l’actuel centre communautaire de Sainte-Agnès Sud.
La Fabrique a des conditions
Au lendemain de l’annonce de la Ville, le président de la Fabrique Saint-Germain, Jean-Paul Heppell, se réjouissait de l’intérêt de la Ville. Il s’attendait à recevoir une offre d’achat formelle dans les deux semaines suivantes.
« C’est sûr que nous ne leur fermerons pas la porte, mais c’est difficile de commenter davantage tant que nous n’aurons pas l’offre en main. Il y a le montant, mais nous avions aussi des conditions. On ne sait pas encore si elles seront acceptées. Ça va dépendre de l’offre qu’ils vont faire », déclarait monsieur Heppell.
Parmi les conditions, la Fabrique souhaite pouvoir garder son bureau dans le presbytère.
« Une fois que nous aurons l’offre en main, on va dire oui ou on va dire non », lançait monsieur Heppell, qui rappelait que la mise en vente du presbytère vise à générer des fonds pour la restauration de la cathédrale.