Sébastien Dénommé : le Pionnier en chef
Nouvel entraineur-chef de l’équipe masculine de hockey du Cégep de RimouskiAu terme d’une première saison à titre d’entraineur adjoint avec les Pionniers du Cégep de Rimouski, Sébastien Dénommé se voit confier le mandat de diriger cette équipe masculine de hockey dans la Ligue collégiale de deuxième division.
L’annonce du départ d’Éric Plourde, en poste pour les quatre premières années du programme, l’a propulsé dans le siège du conducteur.
« Le plan avec Éric était sur deux ans après quoi, je pourrais prendre l’équipe en charge. Oui, c’était un objectif pour moi de devenir l’entraineur-chef, mais pas après ma première année », explique Dénommé lors d’une entrevue avec le journal numérique Le Soir.
Le natif de Repentigny n’a qu’une saison d’expérience comme entraineur-chef et c’était avec l’équipe M15 D1 de l’École Secondaire de Mirabel dans le RSEQ. Il avait précédemment été adjoint avec les Prédateurs de Joliette, de la Ligue junior AAA pendant quatre ans.
Comme joueur, il a évolué dans le hockey de compétition avec les Élites de Montréal, jusqu’au midget AAA, puis avec les Jeannois d’Alma au niveau collégial et avec Marieville et Waterloo au hockey senior.
Grands patins à chausser
Il se sent prêt à relever ce nouveau défi, celui de chausser les grands patins de son prédécesseur qui a été l’architecte du programme des Pionniers qui revendiquent deux championnats de séries en trois ans puisque tout avait été annulé en 2020. Ça va se faire dans la continuité, assure-t-il.
« Éric m’a inculqué des valeurs incroyables de coaching. J’ai beaucoup appris, notamment sur sa rigueur. On avait des discussions, des fois je lui disais qu’il en faisait trop. Cette année, on a été sévère en début d’année et on a desserré la vis un peu après. À partir de ce moment-là, l’équipe a monté avec les résultats qu’on connait. Je veux être proche des gars, mais pas trop. Je veux être à leur écoute. Il n’y a pas si longtemps, j’étais à leur place », raconte l’entraineur de 28 ans.
Des rencontres avec les vétérans
Dénommé entreprendra des rencontres individuelles avec ses vétérans la semaine prochaine. L’équipe perd sept attaquants, un défenseur et un gardien en raison de l’âge. D’autres pourraient quitter pour accéder à un niveau supérieur.
« On est du D2, un tremplin pour le D1, le junior AAA ou le junior majeur. Ça ne nous empêche pas d’avoir une équipe compétitive chaque année avec le bassin qu’on a », dit-il.
Pour l’instant, ses adjoints ne sont pas nommés. Des rencontres se feront bientôt impliquant le Cégep.
Précamp
Son premier contact officiel se fera lors de la fin de semaine du 10-11-12 mai avec le précamp. 64 joueurs y participeront, mais aucun de la quinzaine de vétérans éligibles à revenir.
« Le recrutement est pas mal terminé. Éric m’a remis un fichier excel contenant environ 400 noms. Je suis allé voir plusieurs parties dans les dernières semaines. Je suis rentré en contact avec plusieurs joueurs. Je me suis fait un top 30 des meilleurs prospects du Bas-Saint-Laurent / Gaspésie avec qui j’ai eu des rencontres individuelles. Notre vision reste la même : priorité aux joueurs de la région sauf pour les dominants de l’extérieur. »
Environ 90 % des joueurs qui prendront part au précamp sont de la région. La suite se tiendra avec le camp officiel, les 3,4 et 5 août.
Tradition d’excellence
La ligue collégiale D2 n’existe que depuis quatre ans, mais c’est suffisant pour les Pionniers s’imposent.
« Les Pionniers ont développé une tradition d’excellence avec le travail d’Éric. Il y a un très beau programme ici. Personne n’aime jouer contre nous autres. Toutes les autres équipes veulent battre Rimouski. J’ai adoré ma saison avec lui. Éric avait le dernier mot, mais il m’a laissé beaucoup de latitude. Les tâches étaient réparties à 50-50. J’ai fait du gros millage avec lui, ça rattrape en masse mon expérience de quatre ans dans le junior AAA. »
Planificateur financier
Au plan professionnel, il occupe un poste de Planificateur financier en Gestion de patrimoine depuis 2017. Son déménagement de Terrebonne à Rimouski s’est fait naturellement puisque sa blonde vient de Rimouski et que ses parents ont acheté le Marché Sainte-Luce, il y a cinq ans.