La fermeture de l’hôpital de jour de Rimouski vivement dénoncée
Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociauxL’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS) dénonce la fermeture définitive de l’hôpital de jour de Rimouski.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent a mis un terme à ce programme jugé essentiel, qui offrait des services de réadaptation aux personnes ayant des problèmes de santé mentale.
L’hôpital de jour accueillait annuellement une centaine de personnes provenant de tout le territoire bas laurentien et ce, depuis plus de 25 ans.
« Après une fermeture partielle décrétée lors du déclenchement de la pandémie en 2020, ce service intensif de pointe n’aura finalement jamais été relancé. Au contraire, le CISSS du Bas-St-Laurent procède à sa fermeture définitive, sans annoncer d’alternative conséquente. Il s’agit d’un autre coup dur pour le maintien d’un accès à des services de qualité dans notre région » souligne la présidente du syndicat APTS du Bas Saint-Laurent, Johannie Blais.
Le programme de réadaptation à vocation préventive visait à réduire les hospitalisations et à favoriser l’intégration sociale.
Prévenir les hospitalisations
« Il est très difficile de comprendre les motivations du CISSS du Bas Saint-Laurent pour arriver à une telle décision. La pression engendrée par cette fermeture va retomber directement sur les proches des personnes dans le besoin et sur les organismes communautaires du milieu. L’hôpital de jour permettait pourtant de prévenir les hospitalisations ou d’en réduire la durée » certifie Ghislaine St-Michel, technicienne en éducation spécialisée ayant travaillé plus de 20 ans dans ce programme.
Le syndicat promet de se mobiliser pour dénoncer les dérives potentielles du Plan santé de la CAQ en santé et services sociaux. Ses membres se sont d’ailleurs réunis ce midi (3 mai), aux Ateliers Saint-Louis, afin de dénoncer cette fermeture.
« La fermeture de l’hôpital de jour en santé mentale de Rimouski s’inscrit dans la logique actuelle du gouvernement et cela nous inquiète grandement. Il est temps de remettre la population et la prévention au cœur des priorités de l’organisation des services », explique madame St-Michel.