La FédéCP se préoccupe de l’avenir de ses régionales
Des inquiétudes partagées par le président Marc RenaudÀ l’instar de toute organisation impliquant des bénévoles et même avec un passé riche d’une longue histoire qui remonte en 1946, la Fédération québécoise des chasseurs et pêcheurs (FédéCP) se préoccupe de son avenir.
C’est sur la thématique : « Regard sur la vie associative », que l’organisme à vocation faunique le plus ancien du Québec a tenu ses récentes assises annuelles.
Le président de la FédéCP, Marc Renaud, est le symbole même d’un profond engagement envers son organisation de présentation et de défense des intérêts des chasseurs et pêcheurs du Québec.
L’homme en est à son 4e mandat de deux ans à la tête de la FédéCP. Huit ans de présidence, précédées de 20 années consacrées au sein d’une association régionale.
En entrevue à « Rendez-Vous Nature », Marc Renaud explique pourquoi ses inquiétudes ont occupé une large partie de ses récentes assises annuelles, en mettant la lumière sur l’importance des 16 associations régionales, qui composent la grande fédération provinciale.
Une telle organisation a besoin d’associations fortes et représentatives des régions, afin de défendre les intérêts des chasseurs et pêcheurs de l’ensemble du Québec.
Aux « têtes blanches » d’intégrer les jeunes
« Le manque de relève est bien là depuis quelques années. Depuis la pandémie, on remarque que les gens se sont démobilisés au sein de nos associations régionales et des conseils régionaux. C’est préoccupant. Notre objectif est de fournir des outils supplémentaires à nos associations, pour mieux se préparer à la recherche de bénévoles », soutient Marc Renaud.
Pour lui, la FédéCP a besoin de gens d’intérêt pour venir lui donner un coup de main et du temps.
« On veut des jeunes de la relève, on veut leur laisser de la liberté, leur donner de la place à leurs idées et à leurs façons de faire dans les dossiers qui leur sont confiés. La vie associative suit aussi le cours des ans. On dit à nos « têtes blanches » que les plus jeunes s’en viennent et voici comment il faut les intégrer et les laisser s’exprimer », indique monsieur Renaud.
Lors de cet entretien, il fut question des grandes préoccupations fauniques de la FédéCP, qui dans le dossier de l’orignal réclame un suivi annuel des populations, et l’ouverture de la pêche du bar rayé du fleuve, à l’ouest d’une ligne imaginaire entre Rimouski et Forestville.
La FédéCP demande aussi à la ministre des Ressources Naturelles et des Forêts, Maité Blanchette Vézina, de ne pas convertir les baux d’abris sommaires en baux de villégiature. Plus payant pour Québec.
Pour écouter cette entrevue, cliquez sur le lien ci-haut.