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Chasse et pêche

L’ours noir vu par la spécialiste de l’ursidé Kathleen Bédard

Début de la chasse 2024 ce mercredi 15 mai au Québec
L’ours noir n’a pas de secret pour Kathleen Bédard, biologiste à la gestion des espèces et des habitats terrestres, et spécialiste de l’ursidé. La scientifique étudie notamment la productivité des femelles, et contribue à l’élaboration du Plan de gestion de l’espèce. (Photo MELCCFP)

La chasse printanière de l’ours noir, ouverte depuis le 15 mai, est une activité de plus en plus populaire, dont la récolte a atteint 4 386 individus au printemps de 2023, sur une population estimée à 75 000 individus.

La chasse printanière de l’ours noir est permise dans l’ensemble des zones de chasse, à l’exception des zones 20 et 22, alors qu’à l’automne, 16 des 29 zones de chasses autorisent le prélèvement.

Il est permis à un chasseur d’abattre deux ours noirs par année, un au printemps et un, dans certaines zones à l’automne.

Kathleen Bédard est biologiste à la gestion des espèces et des habitats terrestres, au ministère responsable de la faune. C’est la spécialiste de l’ursidé au Québec.

En entrevue dans le cadre de l’émission « Rendez-Vous Nature », madame Bédard explique pourquoi elle s’intéresse autant à cette espèce légendaire, symbole de la force, emblème de la culture innue.

Craint à certaines occasions, cet animal curieux et rusé fascine de nombreux chasseurs.

Questions et réponses !

Kathleen Bédard réagit notamment aux conséquences du printemps hâtif sur les ours, son comportement à sa sortie hâtive de son hibernation, sans végétation, ni bourgeons aux arbres.

Est-ce que l’ours est un charognard comme plusieurs le prétendent ou il le devient quand il n’a rien à se mettre sous la dent ?

Avec le coyote, l’ours noir est accusé d’être la principale cause du déclin actuel du caribou de la Gaspésie. Est-ce qu’on lui en met trop sur son dos ?

Magalie Ouellet, de Rimouski, a connu le succès à la chasse de l’ours noir sur le territoire de la Zec Bas-Saint-Laurent. (Photo courtoisie Guillaume Ouellet)

Quelles ont été les conséquences des grands feux de forêt de 2023 sur les populations d’ours des secteurs dévastés ?

Est-ce qu’un grand mâle peut tuer délibérément l’ourson d’une femelle à proximité pour la libérer de sa progéniture, afin de la rendre plus réceptive à ses avances ?

L’orignal est miné par la tique d’hiver. Chez le cerf, on craint la maladie débilitante chronique (MDC). Est-ce qu’une maladie ou un parasite menace les populations d’ours noir ?

On peut entendre ou réentendre cette entrevue en cliquant sur le lien ci-dessus.

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