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Prolongement de la 20 : la sécurité à l’enjeu

Mobilisation à Saint-Fabien afin de réclamer sa réalisation
Une centaine de personnes se sont mobilisées à Saint-Fabien. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Une centaine de personnes ont pris part à une mobilisation samedi après-midi à Saint-Fabien afin de réclamer la réalisation, le plus rapidement possible, du prolongement de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et le district Bic à Rimouski.

Il y avait des gens de Notre-Dame-des-Neiges, de Trois-Pistoles, de Saint-Simon-de-Rimouski, de Saint-Eugène-de-Ladrière et du Bic.

Une dizaine de personnes ont pris la parole pour expliquer pourquoi la réalisation de la 20 est essentielle, d’abord pour une question de sécurité.

La plupart des intervenants ont mentionné que la route 132 n’avait pas été conçue pour recevoir une circulation aussi importante et qu’il est dangereux pour plusieurs résidents d’entrer ou de sortir de la cour, notamment à Saint-Simon et dans le secteur du Cap-à-l’Orignal.

« Il n’y a pas que des opposants. Nous aussi, on existe et on la veut la 20. C’est pour montrer que nous sommes là que nous tenons cette activité et il y en aura d’autres. Il fait se faire entendre nous aussi », indique Blandine Michaud, de Saint-Fabien.

Compensations

« On m’a fait plusieurs doigts d’honneur parce que je circulais en tracteur. Les gens ne savent pas que nous n’avons pas le droit de circuler sur l’accotement. Les choses ont changé. Il y a 40 ans, on pouvait bloquer la 132 pour faire traverser des vaches. Aujourd’hui, ce serait impensable. Ça prend la 20, mais ça prend également de bonnes compensations pour producteurs agricoles qui verront la 20 passer sur leurs terres », lance André Riou, de Saint-Simon.

(Photo courtoisie Francis Belzile)

Un citoyen de Sainte-Luce est venu dire que la 132 était dangereuse et que ça prenait la 20.

« Il faut arrêter de faire des études. On veut la 20 rapidement. Elles sont faites les études. Allons de l’avant avec le tracé qui avait été privilégié. Nous avons le droit de vivre en sécurité. Nos commerçants ont le droit d’opérer en sécurité. Ça nous prend la 20 », poursuit Guy Routhier, de Saint-Simon.

Les opposants ne vivent pas le long de la 132

Raynald Lavoie, du Bic, assure que les opposants ne vivent pas le long de la 132.

« C’est déjà l’enfer, imaginez avec l’ouverture du Costco. Ça va être encore plus dangereux ».

De nombreux automobilistes circulant sur 132 pendant la mobilisation ont klaxonné pour démontrer leur appui aux manifestants.

« Ce n’est pas un luxe. C’est essentiel. L’autoroute 20, c’est urgent », clame la conseillère municipale de Saint-Simon-de-Rimouski, Jacqueline D’Astous.

Le maire de Saint-Fabien, Mario Beauchesne, est en faveur du prolongement de l’autoroute 20. (Photo Alexandre D’Astous- journallesoir.ca)

« On veut la 20, mais pas à n’importe quel prix. Il faut penser à toutes les conséquences. Il faut que le ministère des Transports donne toutes les informations. Pour le moment, ils ne sont pas en mesure de répondre à toutes mes questions », commente le maire de Saint-Fabien, Mario Beauchesne, membre du comité de suivi mis sur pied par la ministre des Transports, Geneviève Guilbault.

Ne pas lâcher

À l’origine de la formation du comité, Pierre-Paul D’Anjou était présent à la mobilisation.

« Ce n’est pas normal que nous ayons encore besoin de crier pour avoir la 20 en 2024. Les opposants peuvent dire ce qu’ils veulent. Il n’y a aucune raison d’être contre la 20. Ne lâchez pas. Ça n’a pas d’allure de vivre comme ça ».

L’initiateur du comité, Pierre-Paul D’Anjou (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Quelques personnes sont venues comme observateurs, notamment des producteurs agricoles du 2e Rang de Saint-Fabien où la 20 pourrait passer.

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