Éducation : c’est maintenant l’heure des choix

Des milliers de personnes ont participé, le printemps dernier, à une vingtaine de forums en éducation qui se sont tenus aux quatre coins du Québec.

Il s’agissait de consulter la population sur une adaptation du réseau scolaire aux bouleversements qui s’annoncent dans la société, comme la Commission Parent avait, au début des années 60, préparé la société à la Révolution tranquille et à l’entrée du Québec dans la modernité.

Cette vaste consultation du printemps dernier, « Parlons éducation », a entre autres révélé l’inquiétude des parents devant les bouleversements qui s’annoncent pour leurs enfants et leurs attentes face à l’école.

Leurs inquiétudes portent d’abord sur l’école elle-même.

Un climat de violence fait trop souvent la manchette dans les médias : harcèlement, bagarres, trafics en tout genre : Rumeurs? Réalités? Exagérations médiatiques? Et le poids des réseaux sociaux : harcèlement en ligne? Manipulations? Pornographie?

Bien des parents, souvent dépassés par la fascination des jeunes pour ce monde numérique dont ils deviennent « accros » comme à une drogue, attendent beaucoup de l’école. Mais l’école le peut-elle, comment et avec quels moyens?

Les inquiétudes des parents portent aussi sur la capacité de l’école à préparer leurs enfants à un monde en changements accélérés.

École à trois vitesses

Comment les préparer alors que l’intelligence artificielle bouleverse le monde du travail chaque jour davantage et de plus en plus rapidement?

Cette course à l’avenir n’est elle pas truquée au départ dans une école à trois vitesses? Que faire pour nos enfants quand l’école privée est inabordable?

Quels projets particuliers porteurs choisir? Sont-ils accessibles? À quel prix? Comment réformer l’école publique?

Comment l’école peut elle jouer son rôle dans un climat effréné de compétition?

Toutes ces préoccupations, et bien d’autres, ont émergées des forums de l’an dernier. C’est maintenant l’heure des choix.

Pour la région, ces choix se feront ce jeudi 30 mai, à 19h, à la salle K-430 de l’Université du Québec à Rimouski.

Des citoyens engagés