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Économie

Le Bicois vendu à deux anciens collègues de classe

Thomas Poirier et Élizabeth Tremblay en prendront possession ce vendredi 7 juin
Élizabeth Tremblay et Thomas Poirier deviendront officiellement propriétaires du Bicois (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Deux anciens collègues de classe demeurant au Bic depuis quelques années, Thomas Poirier et Élizabeth Tremblay, font l’acquisition du Café-Auberge Le Bicois, qui devient Le Bicois Café Auberge Buvette.

La transaction sera officialisée par un notaire ce vendredi 7 juin.

« C’est une opportunité exceptionnelle pour nous. Jérôme (Bérubé, l’ancien propriétaire), cherchait une relève, mais il voulait que l’établissement conserve son cachet convivial et chaleureux. Nous allons apporter notre touche, mais il n’est pas question de tout refaire. Nous aimons l’ambiance qu’il y a ici. Depuis que les gens savent que nous avons acheté, ils nous expriment leur satisfaction. On veut que ça reste le lieu de rassemblement de la communauté », lancent les deux amis qui se sont retrouvés au Bic après leurs études en restauration et hôtellerie à Québec.

Passage au Restaurant Chez St-Pierre

Thomas et Élizabeth ont découvert le Bic en venant travailler au Restaurant Chez St-Pierre de Colombe St-Pierre en 2017 et en 2019. Les deux ont tellement aimé le coin qu’ils ont décidé de s’y établir de façon permanente.

« Le mode de vie est différent ici. Le tempo est un peu plus lent et ça me plait. Après quelques années à venir seulement pour le travail en saison estivale, je me suis établi ici en 2020 », mentionne Thomas, originaire de la région de Montréal, qui est cuisinier et qui possède de l’expérience en gestion de restaurant, notamment pour le groupe Toqué.

Élizabeth Tremblay et Thomas Poirier devant la nouvelle enseigne de l’établissement. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Élizabeth est tombée en amour avec un Bicois. Elle sera responsable de la salle à la manger et de la sommellerie.

Thomas s’occupera de la cuisine avec un ami cuisinier avec qui a travaillé Chez Pierre et qui voulait revenir dans la région.

Ouvert sept jours sur sept

« Nous voulons ouvrir sept jours sur sept du matin au soir. Les fins de semaine, nous aurons des brunchs le matin tandis qu’en semaine ce sera plus sous forme de café avec des mets préparés », indique Élizabeth.

« En cuisine, je veux utiliser le plus de produits régionaux, mais en même temps que ça reste abordable. On va donc faire des choix en fonction de cela. On va exploiter des classiques, avec une touche d’originalité », promet le chef.

Les nouveaux propriétaires indiquent qu’il n’est pas nécessaire de réserver et qu’il est possible de venir uniquement pour prendre une consommation après le travail.

« Les gens du village ont l’habitude de venir jaser ici après le travail. On veut que ça continue. Nous aimons cet esprit de communauté ».

L’Auberge fait partie de l’histoire du Bic. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Le volet hébergement est maintenu. L’établissement compte neuf chambres et les nouveaux propriétaires entendent augmenter le taux d’occupation à l’année.

« Nous avons une salle de réception aussi. Nous accueillerons quelques mariages cet été. Toutes les réservations faites sous l’administration de Jérôme seront honorées », souligne Élizabeth.

L’établissement fonctionnera avec une dizaine d’employés, dont plusieurs anciens et quelques nouveaux. On parle de deux personnes en cuisine, cinq ou six en salle à manger et deux au ménage des chambres.

Réouverture avant la Fête nationale

L’établissement est fermé temporairement depuis le 1er juin. L’objectif des nouveaux propriétaires est une réouverture avant le 24 juin.

« On ne fera pas beaucoup de changements. Les lieux sont déjà opérationnels. On va simplement ajouter un peu de mobilier ».

Le Journal Le Soir.ca a demandé aux nouveaux gestionnaires ce qu’ils souhaitaient pour leur premier été.

« On espère que l’achalandage sera au rendez-vous. On veut s’améliorer et se perfectionner et travailler dans une ambiance positive. Les gens sont excités. C’est motivant. On sent un dynamisme au Bic avec une nouvelle administration à la crèmerie et à la Boulangerie Folle farine ».

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