Guillaume Sirois est un « fan fini » des Oilers

L’ancien copropriétaire du Marché Métro Sirois, Guillaume Sirois, est sûrement le Rimouskois le plus heureux de la qualification des Oilers d’Edmonton pour la finale de la Coupe Stanley, qui débutera ce samedi face aux Panthers de la Floride.

Bien qu’il soit trop jeune pour avoir connu la belle époque des Oilers avec les Gretzky, Messier, Coffey, Kurri et Fuhr, Guillaume se décrit comme un « fan fini » des Oilers.

Il n’a pas raté un match des Oilers en séries cette année et il attend avec impatience le choc avec les Panthers.

« J’étais un partisan des Nordiques. Lorsque l’équipe a quitté pour le Colorado, je me suis tourné vers les Oilers. D’abord, c’était une équipe canadienne qui provenait de l’AMH comme les Nordiques. C’était aussi un marché négligé, un peu comme celui de Québec », explique Guillaume.

Plus de profondeur que certains pensent

Guillaume Sirois n’est pas surpris des succès de ses Oilers.

« Contrairement aux années précédentes, il y a plus de profondeur. L’équipe peut gagner même si Connor MacDavid et Leon Draisaitl connaissent un moins bon match. On a des gars comme Hyman, Kane et Perry qui amènent de la profondeur en attaque, sans oublier Mathias Ekholm qui fait toute une différence au sein de la brigade défensive depuis son acquisition de Nashville l’an dernier. L’éclosion d’Evan Bouchard est aussi un fait marquant ».

Parmi les autres faits marquants de la progression des Oilers, Guillaume retient le changement d’entraîneur-chef en cours de saison. Kris Knoblauch n’a pas peur de prendre des décisions.

Finale âprement disputée

Même s’il souhaite et prédit une victoire des Oilers, Guillaume Sirois s’attend à une série âprement disputée contre les Panthers de la Floride.

Il pense que l’avantage numérique dévastateur des Oilers pourrait faire pencher las balance du côté de ses favoris, surtout que les Panthers ont tendance à écoper de beaucoup de pénalité.

« Ça devrait être une longue série. Les Panthers sont plus robustes que les Stars, mais les Oilers sont capables de jouer cette carte aussi avec les Kane et Perry. On me parle beaucoup de Barkov qui excelle pour neutraliser les meilleurs joueurs adverses, mais il ne pourra pas jouer contre MacDavid et Draisaitl qui généralement ne jouent pas sur le même trio. Ce n’est plus uniquement l’équipe du monstre à deux têtes. La fenêtre est ouverte chez les Oilers pour un an ou deux. Les leaders sont à leur apogée. Certains deviendront autonomes dans deux ans. C’est le temps ou jamais ».