Jonathan Lapointe-Roberts : son dossier de retour en juillet

Accusé relativement à une opération de lutte au trafic de stupéfiants effectuée le 11 mai 2023 à Rimouski, Jonathan Lapointe-Roberts, sera de retour à la cour le 10 juillet pour un interrogatoire au préalable prévu pour une journée.

L’interrogatoire au préalable est une nouvelle forme d’enquête préliminaire où l’avocat de la défense peut interroger des témoins pour se préparer au procès à venir, mais sans la présence d’un juge et du public.

Dans d’autres accusations provenant de la même opération, Lapointe-Roberts se dirige vers un procès devant jury. Une date de procès devrait être fixée lors de l’ouverture du terme des assises criminelles, le 3 septembre.  

L’avocat de l’accusé, Me Marco Robert, entend présenter une requête qui pourrait avoir un impact sur la suite du dossier.

La Cour d’appel a ordonné la détention de l’accusé pendant le processus judiciaire, comme l’avait fait avant elle le juge James Rondeau, de la Cour du Québec.

À noter que la détention préventive, purgée avant l’imposition d’une peine, compte à 1,5 jour par jour purgé et que l’accusé est détenu depuis son arrestation, le 11 mai 2023.

Importante opération policière

La Sûreté du Québec a procédé, le 11 mai 2023, à une importante opération en matière de trafic de stupéfiants.

« Le but de cette opération était de mettre fin aux activités de revente d’un réseau organisé de trafiquants de stupéfiant qui opérait dans la grande région de Rimouski », indiquait alors le sergent de la SQ, Claude Doiron.

Les policiers ont effectué une série de perquisitions dans deux résidences du boulevard Saint-Germain Ouest, dans une résidence de la rue du Ravin, dans une résidence de la 4e rue Est et de la 2e rue Ouest ainsi que dans cinq véhicules.

Ils ont procédé en tout à la saisie d’environ 246 grammes de cocaïne, 2000 comprimés de méthamphétamine, 10 grammes de psilocybine, 84 grammes de cannabis illicite, 105 grammes de haschich, une arme à impulsion électrique, 19 téléphones cellulaires, un certain montant d’argent comptant en devises canadiennes et américaines, plusieurs autres objets servant au trafic de stupéfiants et trois véhicules en tant que biens infractionnels.

À lire aussi : Stupéfiants: autre report pour l’enseignante Natalie Roberts