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L'étincelle et le burnout

Se nourrir pendant la saison estivale

La chronique « L’étincelle et le burnout » par Tamara Roy-Stang

L’été est officiellement arrivé et c’est la saison des vacances au Québec. Qu’on soit en vacances ou pas, il est important de savoir et de faire ce qui nous nourrit. 

J’utilise le terme nourrir parce que, bien que le repos soit hautement négligé et dévalorisé dans notre société, je ne fais pas que référence à cela.

J’évoque tout ce qui allume l’étincelle en toi, qui te ramène au moment présent et qui te rappelle à un état de satisfaction profonde.

Le défi, c’est que quand on est mal, stressé ou simplement emporté par le courant de la vie, on oublie nos repères. 

Je suis moi-même enseignante de yoga et j’oublie quoi faire !

En fin de semaine dernière, après une journée bien productive de ménage avec mon conjoint, j’étais un peu tendue au moment de profiter de la soirée ensoleillée. Il m’a regardée en riant et m’a dit: « Allez, relaxe un peu ! » 

Avertissement : Conjoint.e.s de ce monde, je ne conseille pas la technique. Il a le tour de dire à une femme de relaxer sans qu’elle ne se fâche !

Je ne sais pas comment il a fait pour susciter une réaction positive de ma part, mais j’ai souri et j’ai dit : « Tu as raison. Je fais quoi moi quand j’ai besoin de me relaxer ? »

Il n’a pas eu à chercher bien loin pour me répondre d’aller faire mon yoga dehors ! Je me suis botté les fesses et j’ai écouté son conseil. Comme par magie, j’étais de retour à moi-même après quelques salutations au soleil et une méditation.

Ce qui te nourrit n’est pas obligatoirement une pratique ou une autre

S’il m’avait posé la même question, je lui aurais répondu d’aller faire fumer une truite ou faire du vélo.

L’important, c’est de connaître notre répertoire d’outils, de pratiques, qui nous permettent de nous réaligner, nous replonger dans le moment présent. 

En vacances, on a plus de temps pour les choses qu’on ne fait pas au quotidien, alors c’est le temps de se gâter!

(Photo courtoisie Sépaq)

La randonnée en Gaspésie, les sorties de pêche avec les amis, la journée complète de lecture et grignotines sur une chaise longue, etc.

C’est le moment! 

C’est aussi le moment de faire le point sur notre état en démarrant les vacances

Est-ce qu’on est complètement brûlés? Est-ce que ça fait des mois qu’on ne tient qu’à un fil en attendant le prophétique 10 jours ouvrables de vacances estivales pour entrer en convalescence et repartir ?

J’ouvre deux espaces de mentorat individuel pour l’été si tu es prêt.e à te sentir nourri.e pour être à ton meilleur et pouvoir donner de ton meilleur à tes proches et ton travail. Si ça t’intéresse d’œuvrer ensemble dans cette direction, écris-moi directement au [email protected].

Comme l’organisme De saison l’a si bien dit : « Les vacances ne sont pas la convalescence du travail ». Cela fait référence à l’état dans lequel on est au moment de démarrer nos vacances, qui peut nous en dire long sur notre relation au burnout.

Selon moi, l’antidote au burnout commence par l’amour-propre, sujet d’une des toutes premières chroniques que j’ai écrite pour le Journal Le Soir.ca.

Faire preuve d’amour-propre, c’est être honnête avec soi-même, regarder la vérité en face avec beaucoup d’auto-compassion et rectifier le tir pour la suite en ré-instaurant les pratiques qui nous nourrissent et les limites qui nous permettent de prioriser ces moments pour soi.

Le parc Lepage de Rimouski (Photo Wikipédia)
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