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Bas-Saint-Laurent : l’un des pires endroits où circuler

Bilan routier de 236 accidents mortels ou avec blessures graves en quatre ans

Le Bas-Saint-Laurent affiche l’un des pires bilans routiers au Québec. Dans le cadre d’une étude s’étendant sur quatre ans, la Direction de la santé publique a recensé 236 accidents mortels ou ayant causé des blessures graves.

Parmi les cas recensés, les statistiques présentées par son directeur, le Dr. Sylvain Leduc, démontrent que les hommes sont les principales victimes d’accidents routiers, puisqu’ils comptent 74,1% des décès et 66,1 % des hospitalisations à la suite d’un accident de la route alors qu’ils représentent 50,1 % de la population de la région.

Les jeunes âgés de 16 à 21 ans sont également l’un des groupes les plus à risque de faire des accidents, puisqu’ils représentent 10,3% des décès et 9,2% des hospitalisations causés par un traumatisme routier. Ils comptent pour 5,5% de la population.

Sylvain Leduc explique également que près de deux tiers des accidents graves ou mortels sont survenus à l’extérieur des principaux axes routiers de la région.

Le directeur de la Santé publique au Bas-Saint-Laurent, le Dr. Sylvain Leduc (Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« On a un bilan routier traditionnellement qui n’est pas favorable. C’était comme ça il y a 40 ans. Tout le monde qui habite le Bas-Saint-Laurent se doute que les accident sont plus fréquents. Ils surviennent partout, pas uniquement sur la 20 ou la 132. On a la même population qu’il y a 20 ans et on a 33 % plus de voitures. On a 138 000 voitures pour usage individuel pour 200 000 habitants. Il faut des moyens pour favoriser le transport collectif ».

La 20 n’améliorera pas le bilan

Le Dr. Leduc conseille à la population de redoubler de prudence sur les routes cet été puisque les mois de juillet et août sont les plus meurtriers. Le prolongement annoncé de l’autoroute 20 entre Notre-Dame-des-Neiges et Rimouski n’améliorera pas le bilan routier pour autant.

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« Ça dépend quelle 20 ! De nombreuses voies de dépassement sont partagées. Les deux voies se rencontrent. Il y a des endroits dangereux sur la 20. Ce n’est pas une solution », croit Sylvain Leduc.

Avec l’aide de Julian Azzari

Actualités FLO 96,5

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