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Cantine D’Amours : une institution depuis 70 ans à Trois-Pistoles

L’établissement familial a ouvert ses portes le 14 mai 1954
La Cantine D’Amours, en plein coeur de Trois-Pistoles. (Photo Facebook Andrée D’Amours)

Le restaurant Cantine D’Amours est une véritable institution à Trois-Pistoles. L’établissement familial fête ses 70 ans.

Le 14 mai 1954, Jeanne Plourde débuta sous son perron une aventure qui prit de l’ampleur au fil du temps.

Au départ, elle vendait des hot-dogs et des frites. Avec le temps, ses enfants et ses petits-enfants se greffèrent à elle, et apportèrent leurs idées et leurs nouveautés. Ce fut une grande réussite.

L’actuel propriétaire de la Cantine, Denis D’Amours, est le petit-fils de la fondatrice. Il se rappelle qu’il aidait sa grand-mère dès son jeune âge.

La fondatrice de la Cantine D’Amours, Jeanne Plourde. (Photo courtoisie)

« J’ai commencé à éplucher et couper des patates à huit ans. Le pain patate fut inventé dans les débuts du commerce. Ma grand-mère, qui était très pratiquante, offrait pour les vendredis maigres et les jours de jeûnes des hot-dogs, en remplaçant la saucisse par des patates frites, ce qui est vite devenu populaire », raconte-t-il.

Cheeseburger complet : un incontournable

Le menu s’est développé au rythme des nouvelles habitudes et des nouveaux goûts des clients.

Au milieu des années 60, les hamburgers et les cheeseburgers se sont ajoutés au menu.

« Les gens, voyant les pains patates, demandèrent d’ajouter des patates à l’intérieur de leur hot-dog ou de leur hamburger, ce qui devint rapidement populaire. Le cheeseburger complet fit alors son apparition, et reste un incontournable encore aujourd’hui », poursuit Denis D’Amours, qui est le seul propriétaire de l’entreprise depuis 2009, avec sa conjointe Mélanie Bélanger.

Jean-Paul D’Amours a succédé à Jeanne Plourde, avant de vendre le commerce à son fils Denis. (Photo courtoisie)

Au cours des années 80, le poulet frit maison et la poutine sont apparus au menu. Dans les années 90, ce fut au tour de la soupe en 1991, du cipaille en 1992, et de la saucisse merguez en 1993, tous faits sur place, de s’ajouter au menu.

Passionnés par la restauration

Lorsqu’on demande à M. D’Amours ce qui fait la force de son entreprise, il n’a aucune hésitation.

« C’est la constance de nos recettes. Nous utilisons toujours les mêmes ingrédients. En venant ici, le client sait ce qui va avoir. On ne magasine pas les spéciaux. On utilise des produits de qualité, et toujours les mêmes marques », dit-il.

Une autre force de l’entreprise provient de l’engagement de ses employés à offrir le meilleur service possible. Son succès dépend également du travail de la conjointe du propriétaire, Mélanie Bélanger.

« Tous nos plats sont préparés sur place avec des ingrédients de qualité. On offre à nos clients ce qu’on aimerait nous-mêmes nous faire servir », ajoute Denis D’Amours.

L’intérieur de la Cantine D’Amours (Photo Facebook)

La Cantine D’Amours propose une salle à manger chaleureuse, où les clients peuvent discuter, ainsi qu’une terrasse de 32 places assises.

L’entreprise emploie 23 personnes, dont Normand D’Amours qui y œuvre depuis 38 ans, ainsi que les fils des propriétaires, Joël et Vincent D’Amours, qui apportent chacun leur aide selon leurs disponibilités, Joël œuvrant au sein de l’entreprise à temps plein.

À vendre, mais pas d’urgence

Denis D’Amours rappelle que la Cantine D’Amours est toujours à vendre, mais qu’il n’est pas pressé.

« Je n’ai pas de relève. Je veux simplement préparer ma retraite. Je travaille à la cantine depuis que j’ai huit ans. Je ne voulais pas attendre d’avoir 65 ans pour annoncer la mise en vente. Ça peut prendre quelques années à conclure comme transaction. En attendant, nous allons continuer à opérer », assure-t-il.

« Je suis ouvert à rester après la vente pour assurer une transition. C’est important pour moi que la Cantine demeure ce qu’elle a toujours été », précise monsieur D’Amours.

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