TELUS : ultimatum pour une centaine d’employés en télétravail
Revenir au bureau ou accepter une offre de départ volontaire(Par le Syndicat québécois des employés de TELUS) Le Syndicat québécois des employés de TELUS dénonce que près d’une centaine d’employés en télétravail ont reçu un ultimatum de revenir au bureau ou accepter une offre de départ volontaire.
Ces agents de première ligne et leurs gestionnaires, la plupart engagés pendant la pandémie de COVID-19, ont toujours travaillé à distance.
Certains demeurent fort loin de leur lieu de travail rendant ainsi le travail quotidien au bureau impossible. Les employés devront se rapporter à Rimouski ou à Sainte-Marie en Beauce.
Ces licenciements déguisés s’ajoutent aux 770 offres de départ volontaire proposées aux travailleurs depuis 2021.
Délocaliser des emplois vers l’étranger
« TELUS qui veut encore une fois délocaliser des emplois occupés par Québécois vers l’étranger. En les déplaçant de plus en plus hors du Québec, vers des pays où les lois, règlements et conditions de travail ne sont pas comparables, TELUS n’a plus le droit de dire “Nous donnons où nous vivons” puisque ça ne représente plus la réalité », indique le président du syndicat, Luc Pouliot.
Regroupant des employés de bureau et de métier ainsi que des techniciens, le SQET appelle la direction de TELUS à entamer une véritable discussion avec les personnes représentantes locales pour établir des voies à suivre qui garantiront la pérennité de l’emploi au Québec.