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En trottinette électrique, il y a aussi des règles à suivre

Le Journal Le Soir.ca a été interpellé par des lecteurs
Deux adolescentes circulaient côte à côte sur la rue Tessier à Rimouski, l’une portant un casque et l’autre pas. (Photo courtoisie)

S’ils peuvent circuler en trottinette électrique sur la voie publique depuis l’été dernier, certains adeptes ne respectent ou ne connaissent tout simplement pas les règles en vigueur.

Le Journal Le Soir.ca a été interpellé par des lecteurs, témoins de deux situations étonnantes.

Pour l’une, deux adolescentes circulaient côte à côte sur la rue Tessier à Rimouski, l’une portant un casque et l’autre pas.

La Sûreté du Québec confirme que dans chacun des cas, il s’agit d’infractions au code de la sécurité routière. Si la première respecte la règle de sécurité routière, l’autre se trouve en infraction.

Pour l’autre, deux enfants, sans casques, descendaient l’avenue de la Cathédrale à forte vitesse, bloquant une partie de la route aux automobilistes.

Projet pilote

Selon la loi, les trottinettistes peuvent circuler sur les routes où la vitesse maximale est inférieure à 50 km/h, mais ils doivent obligatoirement porter un casque, être âgés de 14 ans et observer les mêmes règles de sécurité routière que les cyclistes, dont de circuler à la file.

« La circulation en trottinette électrique est un projet pilote qui se poursuit jusqu’en 2026 au Québec. La trottinette doit notamment être limitée à une vitesse de 25 km/h électroniquement, avoir une puissance maximale de 500 Watt et l’utilisateur ne peut pas avoir de passager. Des amendes peuvent être distribuées, à laquelle s’ajoutent les frais judiciaires, si l’utilisateur ne respecte pas l’une de ces règles », explique le porte-parole de la SQ dans l’Est-du-Québec, Frédéric Deshaies.

De plus en plus populaires, surtout chez les plus jeunes, les trottinettes électriques peuvent aussi emprunter les pistes cyclables. Dans ce cas précis, bien qu’encore marginale, la cohabitation avec les cyclistes doit se faire dans le respect.

« Un seul incident avec un jeune propriétaire de trottinette par rapport à sa témérité nous a été rapporté sur une piste cyclable. Après lui avoir bien expliqué les règles, rien ne s’est reproduit par la suite », indique le coordonnateur de l’Association Rimouski Ville Cyclable, David Le Roi.

Prendre soin des jeunes

L’organisme dit travailler en collaboration avec plusieurs écoles auprès des élèves de cinquième et sixième année afin de sensibiliser à se déplacer à vélo de façon sécuritaire et autonome.

« On doit prendre soin de nos jeunes. Quand je les vois ne pas faire les arrêts obligatoires et circuler en sens inverse, c’est souvent parce qu’ils manquent d’informations. On leur enseigne notamment la signalisation et la cohabitation avec les autres usagers de la route. On permet aux élèves de faire l’expérience du vélo sur la route, en toute sécurité », explique monsieur Le Roi.

S’ils deviennent de bons cyclistes avertis, ces jeunes utilisent ensuite leurs connaissances pour conduire des scooters, des motos, des autos… ou des trottinettes électriques.

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