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Lettre ouverte

La 132 dangereuse, la 20 tout de suite

Lettre ouverte d'Yvan Chouinard
Lors de la fermeture de l’autoroute 20 récemment entre les districts Bic et Sacré-Coeur, de nombreux camions ont emprunté la Montée des Saules, souvent avec beaucoup de difficultés. (Photo courtoisie)

Je voudrais m’adresser particulièrement aux contestataires, en grande majorité bien au chaud dans le calme de leurs demeures loin de la 132, de la gravité de la situation actuelle.

Récemment, à Rimouski, le trafic de la 20 a été dévié vers la 132 pour des fins de travaux d’entretien. Je peux en témoigner puisque je les ai subis durant quelques jours.

Certaines personnes m’ont rappelé qu’eux, qu’elles, endurent ce calvaire éternellement étant logés le long de cette route entre Notre-Dame-des-Neiges et Le Bic.

Comment vivent ce stress les riverains et utilisateurs de la 132 à chaque fois qu’ils empruntent obligatoirement cette unique voie publique ?

Entre autres, le cultivateur, la peur au ventre pour rejoindre son champ ! Inutile d’imaginer se mettre au volant de sa machinerie pour trembler d’effroi devant cette situation.

Aussi, le conducteur d’un énorme fardier chargé à bloc qui se demande s’il a été vu et qui est obligé d’avancer parce qu’il est talonné par une file grandissante et que le déchargement à sa destination finale est coûteux en main-d’œuvre déjà en attente.

Les résidents du district Sacré-Coeur ont été témoins de toute la circulation de l’autoroute 20 lors de sa fermeture récente, entre les districts Sacré-Coeur et Bic. (Photo courtoisie)

Et lorsque les files interminables et les mouvements en saccades du trafic l’obligent a des manœuvres de freinages brusques et à des accélérations coûteuses en carburant pour ne pas être celui qui retarde l’ambulance, le policier, le pompier, le touriste, l’usager habituel.

Et que dire de tous les utilisateurs de la 132 forcés à des détours résultants d’événements tragiques ou préventifs, des tempêtes, tout cela à travers des routes longues, parfois trop peu larges, toujours dangereuses. Ce fut le cas trop souvent déjà.

Arguments quasiment d’ordre sectaire

Ha! Que je compatis avec ces habitants longeant la 132, à ne pas comprendre pourquoi une poignée de gens s’acharnent à conserver ce genre de situations dangereuses par des arguments quasiment d’ordre sectaire !

Que je comprends tous les gens du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie en entier se sentir à la merci de ces théories de « grands plans du sauvetage de la planète » ayant pour effet de leur bloquer sécurité et développement !

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

Que je comprends l’idée fausse de l’ajout de GES. Contrairement à l’effet escompté des contestataires, qui résultent des ralentissements et des accélérations des fardiers, des autos et des camions sur une 132 dangereuse !

Que je comprends les usagers locaux qui sont obligés de subir dangers, bruits et désagréments.

Ramener à la raison

Il nous faut tous ensemble, et il est plus que temps, ramener à la raison ce groupuscule en s’affichant sous toutes les formes d’interventions possible, gentiment, mais fermement comme notre députation l’a fait à l’Assemblée nationale, comme nos gens le font en l’affichant le long de la 132, comme tant de personnes le crient depuis déjà trop longtemps.

Pour le dire d’une façon brève, il n’y a qu’une solution à envisager,

La 20, on la veut, et tout de suite.

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