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Salon de jeux de Rimouski : pas de référendum

Le changement de zonage pour la réalisation du projet adopté
Le Salon de jeux de Québec (Photo courtoisie Loto-Québec)

Le changement de zonage requis pour la mise en place d’un Salon de jeux de Loto-Québec à proximité de l’Hôtel Rimouski ne fera pas l’objet d’un référendum. La Ville confirme qu’aucun citoyen du secteur n’en a fait la demande, comme le prévoit la loi.

Les gens en désaccord avec le projet avaient jusqu’à vendredi dernier pour se manifester, 10 jours après l’adoption du règlement par le conseil municipal.

Douze personnes devaient signer le registre référendaire afin de poursuivre la démarche.

Les élus avaient adopté le changement de zonage, le 8 juillet dernier, afin de permettre la construction du Salon de jeux de Loto-Québec par le Groupe Blouin, propriétaire de l’Hôtel Rimouski.

« Beaucoup de gens ont des opinions par rapport à la situation. Nous avons analysé le projet avec le même regard que nous l’aurions fait pour une SAQ ou une SQDC. Loto-Québec nous dit que l’expérience sera plus contrôlée dans un salon de jeux que dans des environnements plus dissimulés ou isolés. Nous avons pris l’ensemble des considérations pour en arriver à une décision, mais nous savons très bien qu’il n’y aura pas d’unanimité dans la population », indique le maire de Rimouski, Guy Caron.

Attrait pour la clientèle touristique

Le Salon de Jeux de Rimouski sera le troisième dans la province après ceux de Québec et Trois-Rivières. Il s’agit en fait d’un casino sans croupier, avec une offre de restauration, d’animation et des spectacles.

« On cherche à avoir des activités stimulantes au centre-ville. Un salon de jeux est une addition pour ajouter à l’attractivité du centre-ville. Ça, c’est clair », insiste monsieur Caron.

Des joueurs réunis dans un salon de jeux de Loto-Québec. (Photo courtoisie Loto-Québec)

Depuis quelques années, Loto-Québec songe à ouvrir d’autres salons de jeux dans la province en y intégrant plus de divertissement autre que des jeux de hasard avec, par exemple, des simulateurs de golf ou de course.

Lieu de divertissement d’abord

Le porte-parole de Loto-Québec, Renaud Dugas assure que les salons de jeux proposent un environnement plus divertissant et sécuritaire que le jeu en ligne ou dans les bars.

« C’est un modèle qui fonctionne bien et qui a fait ses preuves. Un salon de jeux, c’est un lieu de divertissement d’abord et avant tout. Pour le projet avec le groupe Blouin, nous serions adjacents à un hôtel. Ce n’est pas juste du jeu. On vise une clientèle d’abord et avant tout touristique. Nous sommes fiers d’être accompagnés par un hôtelier reconnu dans la région, apprécié et dynamique », explique monsieur Dugas.

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