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Les conseillers de Rimouski gagnent maintenant 52 950$

Hausse de 25 % des salaires confirmée par le conseil municipal
Les 12 membres du conseil municipal de Rimouski, après leur assermentation en novembre 2021. (Photo journallesoir.ca)

Les conseillers municipaux de Rimouski voient leur rémunération augmentée de 25 %. Les élus ont adopté un règlement afin de leur permettre de toucher un salaire de 35 300 $, en plus d’une allocation de dépenses d’un montant égal à la moitié du montant de leur rémunération annuelle, soit 17 650 $.

La Ville met ainsi à jour sa rémunération pour les conseillers remontant à 2018.

Ce règlement ne concerne pas le salaire du maire de Rimouski. La rémunération de Guy Caron demeurera à 134 700 $.

Le maire suppléant touchera un salaire de 41 300 $. Lorsqu’un conseiller municipal occupera cette fonction, il recevra uniquement la rémunération annuelle rattachée à cette fonction.

À compter de 2025, la rémunération sera réajustée en fonction de l’indice des prix à la consommation.

« Les salaires des conseillers étaient parmi les plus faibles parmi les villes comparables. On a rehaussé le salaires selon les critères recommandés par l’Union des municipalités du Québec en tenant compte de leur plus grand nombre de responsabilités. Il faut que la fonction demeure attractive. On ne veut pas juste des retraités. Un conseiller municipal doit consacrer au moins 30 heures à la Ville dans différents comités. C’est beaucoup demander à un employé à temps plein », estime monsieur Caron.

Intimidation des élus

Si le maire fait souvent l’objet d’attaques verbales sur les réseaux sociaux ou lors des séances du conseil municipal, ses confrères subissent aussi l’intimidation de citoyens.

(Photo journallesoir.ca- Olivier Therriault)

« On est tous dans le même bain. C’est une réalité qui touche tout le Québec. Vous le voyez par le nombre de démissions enregistrées dans les villes. Si des mesures sont mis en place pour assurer leur protection, un moment donné, pour nous assurer d’avoir des gens compétents, il nous faut des salaires concurrentiels. Celui des conseillers était en bas de l’échelle par rapport aux villes comparables », réitère Guy Caron.

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