Délit de fuite : un conducteur dénoncé pour son insouciance
« Est-ce que tu réalises que ton comportement aurait pu lui coûter la vie? »Après les blessures au dos subies par un motocycliste, percuté mercredi dernier lors d’un dépassement illégal dans une courbe sur la route 132 à Métis-sur-Mer, sa conjointe dénonce sur Facebook le conducteur de VUS de marque BMW impliqué, surtout que celui-ci n’a même pas omis de s’arrêter après l’accident.
Bruno Leblanc circulait en direction est, dans le secteur du Camping Annie avec un ami, Nelson Bois, lorsqu’il a été obligé de plonger dans un fossé pour éviter la collision.
Sans cette manœuvre, le Rimouskois serait entré de plein fouet avec le véhicule à 90 kilomètres/heure, ce qui aurait probablement provoqué sa mort.
« À toi le sans dessein qui a dépassé deux motos… dans une zone où c’était interdit et où des véhicules arrivaient en sens inverse. À toi surtout, « le pas de classe » qui n’a même pas eu le cœur d’arrêter pour prêter assistance au motocycliste qui a pris le champ suite à ta manœuvre… Je veux juste te dire qu’il est correct. C’est probablement un miracle dans les circonstances. Est-ce que tu réalises que ton comportement aurait pu lui coûter la vie? Que j’aurais pu perdre mon chum, que tu aurais pu priver des enfants de leur père et de petites filles de leur grand-père? Je souhaite que ce message se rende jusqu’à toi. Et qu’il t’empêche de dormir. Et j’espère aussi que tu t’es fait peur. Si tu tiens pas à ta vie quand tu circules sur la route, ça veut pas dire que les autres ne tiennent pas à la leur », écrit Louise Gallant, la conjointe de monsieur Leblanc.
En date du 8 août en soirée, sa publication avait suscité de nombreuses réactions d’amis et de proche du couple.
« C’est lâche »
Si Bruno Leblanc s’en tire presque indemne, la Sûreté du Québec tentera de retrouver le conducteur du VUS de marque BWM.
Or, sans son numéro de plaque d’immatriculation, les enquêteurs au dossier auront beaucoup de difficultés à trouver un suspect potentiel.
« Je veux remercier le bon samaritain qu’il s’est arrêté pour nous porter secours et qui a repris sa route par la suite. Les conséquences auraient pu être graves. Dépasser illégalement dans une courbe est une chose, mais ne pas s’arrêter après l’accident, c’est lâche. Ce genre d’événement doit nous faire prendre tous conscience, usagers de la route, que nous avons des responsabilités lorsqu’on se retrouve avec un volant entre les mains », croit monsieur Bois.