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UQAR : le patrimoine nord-côtier au cœur d’une université d’été

Pendant une dizaine de jours, les étudiants de l’UQAR se déplaceront de Sept-Îles à Tadoussac afin de démystifier diverses thématiques, dont l’exploitation des ressources, les mouvements migratoires, l’autochtonie, la navigation, les naufrages et les imaginaires de la région. (Photo courtoisie UQAR)

L’Université du Québec à Rimouski (UQAR) tient, jusqu’au 25 août, une première Université d’été en patrimoine sur la Côte-Nord. Intitulée « Voyage en terre de Caïn », cette sixième édition sera consacrée aux migrations, aux exploitations et aux imaginaires qui ont marqué les territoires nord-côtiers de l’estuaire et du golfe Saint-Laurent.

Une quinzaine d’étudiants prendront part à cette université d’été.

« Pendant une dizaine de jours, nous allons nous déplacer de Sept-Îles à Tadoussac afin d’étudier diverses thématiques, dont l’exploitation des ressources, les mouvements migratoires, l’autochtonie, la navigation, les naufrages et les imaginaires de la région. Les participants vont aussi s’imprégner de la région en rencontrant plusieurs communautés de la Côte-Nord », indique le professeur en histoire Jean-René Thuot.

L’Université d’été en patrimoine est un cours intensif de trois crédits qui permet aux étudiants de mettre en pratique des notions théoriques et de réaliser des projets de recherche originaux, dont certains seront présentés à l’automne aux populations visitées.

« Le fait de se retrouver sur le terrain avec des spécialistes et des personnes expertes de leur milieu est très formateur. Les étudiantes et les étudiants de premier cycle ont vraiment l’occasion de s’initier à la recherche et, par la suite, de partager leurs découvertes avec les communautés qui les ont accueillis », mentionne le professeur en histoire Maxime Gohier

C’est la première fois que l’Université d’été en patrimoine se déroulera sur la Côte-Nord.

Région complexe

« La région est très complexe et originale à interpréter sur le plan patrimonial. Elle a accueilli plusieurs groupes ethnoculturels au gré des diverses entreprises d’exploitation et cela a forgé un imaginaire à part », note le professeur Thuot.

Le nom de cette édition, « Voyage en terre de Caïn », illustre cet imaginaire, conclut le professeur Gohier.

« C’est un clin d’œil à Jacques Cartier qui a utilisé cette expression en 1534 pour décrire la côte septentrionale du golfe du Saint-Laurent. » Pour plus d’information sur l’Université d’été en patrimoine, on visite le site de l’UQAR.

Créée à l’initiative des corps enseignants du cégep de Rimouski et de l’UQAR, cette formation a pour objectif de familiariser les étudiants de l’université et du collégial avec les différentes facettes de l’objet patrimonial.

Les activités comprennent des conférences, des ateliers de formation et des circuits guidés, animés par des personnes enseignantes, des scientifiques, des équipes du milieu culturel et des spécialistes des questions patrimoniales.

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