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Justice

Stupéfiants : Ylénor Côté écope de 213 jours de prison

Arrêté lors d’opérations de lutte contre le trafic de drogues

Ylénor Côté, 23 ans, de Rimouski, l’un des six individus arrêtés en juin dernier lors d’opérations de lutte contre la distribution de drogues, a plaidé coupable, vendredi dernier, à un chef d’accusation de trafic de stupéfiants. Il a été condamné à une peine de 213 jours de prison.

Le juge de la Cour du Québec, Alexandre Germain, a soustrait la détention préventive équivalente à 97 jours.

Il lui reste donc 116 jours à purger à compter de l’imposition de la peine qui sera suivie par une probation de trois ans.

La sentence comprend également un prélèvement d’ADN pour analyse génétique et une interdiction de possession d’arme à feu de 10 ans.

Côté était détenu depuis son arrestation le 13 juin.

D’autres arrestations

Deux hommes de 21 et 43 ans ont aussi été arrêtés, le même jour, avant d’être libérés pour la suite des procédures.

Ils pourraient faire face à des accusations en lien avec la possession et le trafic de stupéfiants.

Le 21 juin, les policiers ont ensuite procédé à l’arrestation de Anthony Laforge, un homme de 22 ans de Rimouski. Ce dernier a comparu et pourrait faire face à des accusations en lien avec de trafic de cocaïne et de possession de stupéfiants.

(Photo courtoisie Sûreté du Québec)

Le 26 juin, les policiers interceptaient un homme de 20 ans de la région. Il a été libéré pour la suite des procédures. Il pourrait faire face à des accusations de trafic de cocaïne et de bris de probation.

Le 2 juillet, les policiers ont arrêté un homme de 35 ans de Rimouski. Celui-ci a été libéré pour la suite des procédures. Il pourrait faire face à des accusations de trafic de cocaïne et de méthamphétamine en plus de possession en vue de trafic de cocaïne.

Des drogues saisies

Ces opérations ont permis de saisir une certaine quantité de cocaïne, de haschisch, de méthamphétamines, d’ecstasy, de cannabis illicite, de tabac de contrebande, du matériel servant au trafic et de la monnaie contrefaite. 

Les enquêtes, qui ont débuté en février 2024, visaient particulièrement le trafic de stupéfiants dans différents établissements licenciés de Rimouski.

La SQ signale que ce sont des informations reçues du public qui ont permis de mener à bien ces opérations.

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