Bloc Québécois : hausser la pension des aînés
Discrimination envers les 65-74 ans selon Maxime Blanchette-JoncasMaxime Blanchette-Joncas, accompagné de la porte-parole du Bloc Québécois en matière d’aînés, Andréanne Larouche, ont été à la rencontre de personnes âgées et d’organismes afin d’échanger sur le projet de loi C-319 sur la discrimination sur la pension de vieillesse et concernant la condition de vie des aînés.
L’objectif est d’augmenter le montant de la pleine pension de la Sécurité vieillesse jugé insuffisant pour les personnes de 65 à 74 ans, afin de leur permettre un niveau de vie adéquat face à l’augmentation du coût de la vie, de la crise du logement et de l’inflation.
Jusqu’à présent, la hausse est uniquement réservée aux personnes de 75 ans et plus seulement.
Selon le député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, le gouvernement crée une forme de discrimination entre deux types d’aînés et s’entête depuis à maintenir ce système, en mettant d’un côté ceux de 65 à 74 ans, et de l’autre ceux de 75 ans et plus.
Touchés plus qu’ailleurs
« Aujourd’hui, les aînés nous l’ont exprimé clairement, ils se sentent lâchés. D’ailleurs, faut le rappeler, nous sommes la deuxième région la plus vieillissante au Québec, nous sommes donc touchés plus qu’ailleurs par cette discrimination du gouvernement fédéral. Présentement, au Bas-Saint-Laurent, une personne sur quatre à plus de 65 ans et dans 20 ans ce sera le tiers », indique monsieur Blanchette-Joncas.
Le Bloc Québécois est à l’origine du projet de loi C-319 pour modifier la Loi sur la sécurité de la vieillesse.
« À cela s’ajoutent le coût de la vie qui ne cesse d’augmenter, le logement qui devient de plus en plus difficile d’accès et la hausse des prix. On obtient un véritable casse-tête financier pour bon nombre d’aînés dont les revenus sont très limités. Les aînés nous le disent, l’inflation n’a fait qu’exacerber leurs difficultés et ils ne disposent aujourd’hui plus des ressources nécessaires suffisantes pour pourvoir subvenir à leurs besoins de base! Ce projet de loi permettra de rétablir un traitement juste pour tous les prestataires de la pension de vieillesse », explique Maxime Blanchette-Joncas.
Il ne manque que les libéraux
Tous les partis d’oppositions se disent favorables au projet de loi. Seuls les libéraux fédéraux tardent à officialiser son adoption.
« Les difficultés vécues par les retraités et les aînés, par ceux qui ont bâti la société dont nous bénéficions aujourd’hui, sont intolérables et il est de notre devoir à tous d’y remédier. Il s’agit d’une cause qui doit s’élever au-delà de toute partisanerie, comme l’ont bien compris une majorité de députés fédéraux qui ont appuyé notre projet de loi. Il est malheureux que les libéraux n’aient pas démontré la même compassion à l’égard des aînés qui ont besoin d’aide pour surmonter la crise inflationniste », estime Andréanne Larouche.