L’ex-manège militaire de Rimouski transformé en logements
Ottawa offre dorénavant l'édifice à tout promoteur qui souhaiterait le transformerMis en vente en juin dernier au coût de 650 000 $, l’ex-manège militaire de Rimouski pourrait finalement être transformé en logements. Ottawa change son fusil d’épaule et offre dorénavant l’édifice à tout promoteur qui souhaiterait le transformer.
Construit en 1910 sur la rue Saint-Jean-Baptiste Est, l’ex-manège militaire, aussi connu sous le nom d’Arsenal, fait partie d’une première liste de 56 propriétés, dévoilée par le gouvernement Trudeau, pouvant accueillir des logements abordables.
Le plan consiste à travailler avec des constructeurs, des villes, des municipalités, des organismes d’habitations ou des coopératives afin d’entamer des discussions afin de créer 250 000 nouveaux logements en puisant dans les possessions excédentaires du fédéral à travers le pays.
« Dans la mesure du possible, nous conclurons un nouveau type de bail à long terme, et non une vente unique, afin que chaque site permette d’offrir des logements abordables et que les terrains publics demeurent publics », indique le gouvernement pour expliquer son projet.
Importante historique
Associé à l’expansion de la milice volontaire et à la campagne de construction de manèges militaires au Canada avant la Première Guerre mondiale, l’ex-manège de Rimouski continent deux étages.
Il détient de nombreux locaux d’une superficie totale de 7 000 pieds au sol et un terrain de 25 000 pieds carrés, dont une portion non construite.
Reconnu pour son importance historique dans le développement de Rimouski, il a accueilli le quartier général des Fusiliers du St-Laurent jusqu’en 2005.
Le régiment d’infanterie a ensuite emménagé dans l’ancienne école privé Claire-L’Heureux-Dubé, sur la 2e rue Ouest, après sa fermeture.
Inoccupé depuis le départ des Fusiliers, le bâtiment nécessitera une réfection majeure de la part d’un promoteur intéressé.
Le gouvernement fédéral avait préalablement confié la vente au courtier immobilier Simon Bélanger, de Via Capitale.