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La FIQ manifeste à Rimouski : «Qui croire ?»

Des syndiqués de différentes régions du Québec au caucus de la CAQ
Des membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec près de l’Hôtel Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

Plus de 160 membres de la Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) ont profité du caucus présessionnel de la Coalition Avenir Québec à l’Hôtel Rimouski pour faire entendre leurs revendications.

Les syndiqués provenaient des différentes régions de la province. Les travailleurs ont lancé un message clair au gouvernement Legault relativement à leurs conditions de travail sur les clauses de mobilité des infirmières et de l’aspect volontaire de tels déplacements.

La présidente de la FIQ, Julie Bouchard, affirme que l’attraction et la rétention de la main-d’œuvre représente un des enjeux de la négociation actuelle.

Encadrement très strict

« On demande un encadrement très strict pour avoir un principe à lequel s’accrocher si on aurait des gestionnaires malintentionnés, dans le réseau, qui voudrait faire de cette mobilité-là un mode de gestion, comme on l’a vu avec le temps supplémentaire obligatoire. D’un côté, on nous dit qu’on peut nous déplacer partout et de l’autre côté, que ce sera volontaire. Qui croire ? », se questionne madame Bouchard.

La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec a pris part à une marche culminant devant l’Hôtel Rimouski. (Photo journallesoir.ca- Alexandre D’Astous)

La FIQ a demandé à ses membres d’arrêter de faire du travail supplémentaire volontaire le 19 septembre si les négociations ne sont toujours pas réglées avec Québec.

Ses membres demeurent sans contrat de travail depuis plus de 500 jours.

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