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Fermeture de Bois BSL : « ca ne sera pas facile »

Les élus réagissent à la centaine de mises à pied à l'usine de Mont-Joli
Photo courtoisie Bois BSL)

La Mitis encaisse durement la fermeture de l’usine principale de Bois BSL de Mont-Joli, l’un de ses principaux employeurs, qui entraîne la mise à pied d’une centaine d’employés, comprenant les cadres de l’entreprise.

Or, les élus promettent de relever leurs manches, dans les prochains jours, afin d’assurer l’accompagnement des personnes touchées et atténuer les impacts dans l’économie de la MRC.

« C’est un jour sombre pour Mont-Joli et La Mitis. Mes premières pensées sont pour les travailleuses et travailleurs qui vont se retrouver au chômage. Je garde espoir pour une relance de l’entreprise, cependant j’ai sais que cela ne saura pas facile », estime le maire de Mont-Joli, Martin Soucy.

Bois BSL connaissait d’importantes difficultés financières avec la faillite de son plus important client américain.

Avec un carnet de commandes vide, une soixantaine d’employés avaient d’abord été remerciés, il y a trois semaines, avant la fermeture complète.

L’usine Bois BSL de Mont-Joli. (Photo courtoisie Bois BSL)

Bois BSL a mis à l’arrêt, mercredi, ses trois chaines de production pour les planchers de bois et les buches écoénergétiques.

Des rumeurs persistantes

« Il y avait des rumeurs persistantes. La nouvelle touche non seulement des travailleurs d’expérience, mais aussi ceux provenant de l’immigration qui venaient de s’installer à Mont-Joli et dans les environs. Ceux-ci ne peuvent s’inscrire à l’assurance-emploi. Avec le caucus présessionnel de la CAQ cette semaine à Rimouski, plusieurs ministres ont déjà pris contact avec moi, dont Maïté Blanchette Vézina (responsable du Bas-Saint-Laurent), Kateri Champagne Jourdain (Emploi) et Christine Fréchette (Immigration, dont les responsabilités ont été transférées à Jean-François Roberge). Tout le monde est mobilité », explique le préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis.

Le maire de Price et préfet de la MRC de La Mitis, Bruno Paradis (Photo journallesoir.ca)

L’entreprise a été fondée en 1995 par Gino Ouellet, qui l’a gérée pendant près de 25 ans. Bois BSL appartient, depuis 2018, à la société de placements Corporation Financière BDG et Associés.

« Mes pensées sont pour les employés ainsi que ceux qui subiront l’impact de cette décision. On est en contacts avec les élus pour offrir notre soutien aux travailleurs », a mentionné madame Blanchette Vézina sur son compte X.

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