Itinérance : Rimouski aura bientôt son refuge
Financement récurrent de 347 000 $ par année confirmé par QuébecRimouski aura son refuge pour les personnes itinérantes. Québec octroie un financement récurrent de 347 000 $ par année pour créer un lieu d’hébergement d’urgence 24 heures sur 24, afin d’héberger entre 12 et 16 personnes dès mai ou juin 2025.
Le ministre responsable des Services sociaux, Lionel Carmant, en a fait l’annonce vendredi matin à l’Hôtel Rimouski, en compagnie de la députée-ministre Maïté Blanchette Vézina et du maire Guy Caron.
L’organisme En tout C.A.S. se chargera de ce nouveau refuge prévu au centre-ville, dont l’emplacement demeure secret pour le moment.
La Ville, qui consultera les citoyens du secteur avant d’officialiser le lieu choisi, s’acquittera de la mise aux normes du bâtiment sélectionné, dont la facture s’élèvera dans les six chiffres.
Le montant est déjà prévu dans le budget de Rimouski.
Le refuge ne contiendra pas de lieu d’injection supervisé comme dans d’autres villes du Québec.
Repaires-BSL
Ce projet n’affectera pas celui de la création d’un réseau d’appartements d’urgence au Bas-Saint-Laurent, dont à Rimouski, nommé « Repaires-BSL ».
Il s’agit d’offrir des appartements d’urgence pour les personnes en situation de précarité. Monsieur Carmant promet bientôt des nouvelles en ce sens.
« Le refuge permettra de capter les gens qui sont nouvellement en itinérance, les réaffilier à la société et les amener vers de l’hébergement. C’est la première pièce du casse-tête. Il faudra ensuite développer de l’hébergement supervisé. Nous avons déjà une demande du CISSS (du Bas-Saint-Laurent) qu’on va regarder par la suite. C’est d’amener les gens à se sortir définitivement de l’itinérance », explique-t-il.
Encadrer l’itinérance
Lors de l’été 2023, un campement d’une dizaine de tentes occupait le Marché public de Rimouski, ce qui a forcé les autorités à intervenir.
Le conseil municipal a notamment adopté, en avril dernier, un règlement pour encadrer l’itinérance sur son territoire.
« L’endroit (du refuge) est déterminé, mais on veut maximiser l’acceptabilité sociale du projet. Les ressources pourront commencer à gérer l’emplacement dès la fin de la mise au norme », précise Guy Caron.