Bois BSL : des dettes de 21,8 M $ à ses créanciers

Bois BSL à Mont-Joli doit 21,8 M $ à ses créanciers. Ses ventes avaient connu une baisse de 20 % au printemps 2024 avant que son plus important client, l’entreprise américaine LL Floring, se place sous la protection de la loi sur les faillites en septembre dernier.

Selon des documents de cour consultés par Radio-Canada, le plus important créancier garanti de Bois BSL, la Banque TD, réclame 9,3 M $ à la compagnie mitissienne, dont les biens sont maintenant administrés par la firme FTI Consulting, un cabinet international de conseil basée à Washington.

L’institution lui a fait de nombreux rappels, depuis 2022, de respecter l’ensemble de ses engagements financiers.

L’autre créancier garanti, Investissement Québec, exige un remboursement de 1,5 M $. À eux s’ajoutent des centaines de créanciers non garantis, dont les dettes de Bois BSL s’élèvent à près de 11 M $.

Pour faire face à ses difficultés financières, Bois BSL avait d’ailleurs retenu les services de la firme Raymond Chabot Grant Thorntonafin d’analyser sa situation et d’établir un plan de restructuration.

Centaine de travailleurs mises à pied

Bois BSL a interrompu, le 4 septembre, les activités de ses trois chaines de production pour les planchers de bois et les buches écoénergétiques à son usine principale de Mont-Joli. Cette fermeture entraînait la mise à pied d’une centaine de travailleurs.

L’entreprise a été fondée en 1995 par Gino Ouellet, qui l’a gérée pendant près de 25 ans. Elle a été vendue à la société de placements Corporation Financière BDG et Associés en 2018.

Des démarches ont été entreprises afin de tenter de replacer les travailleurs de Bois BSL dans un autre emploi. Une firme spécialisée a reçu le mandat d’offrir les outils nécessaires pour aider les 80 syndiqués et la vingtaine d’employés cadres touchés par la fermeture.