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Taxe sur l’essence : Québec dit non au Bas-Saint-Laurent

Financement d'une douzaine de circuits de transport interurbain
La station service Ultramar du district Sacré-Coeur à Rimouski (Photo journallesoir.ca)

Québec refuse la demande des élus du Bas-Saint-Laurent de majorer la taxe sur l’essence pour financer leur projet de transport collectif sur tout le territoire.

Dans une lettre envoyée jeudi au Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent, le ministre des Finances, Éric Girard, indique qu’il ne donnera pas suite à la demande de l’organisme d’imposer une taxe de 0,02 $ le litre d’essence.

Selon lui, les municipalités disposent désormais de plusieurs nouveaux outils pour diversifier leurs revenus, dont l’imposition d’une taxe sur l’immatriculation.

En juin dernier, le vice-président de la Régie de transport du Bas-St-Laurent, Bruno Paradis, se disait pourtant très confiant pour l’éventuelle imposition d’une taxe sur le carburant afin de financer une douzaine de circuits de transport interurbain dans la région.

Il avait exprimé son optimiste à la suite d’une rencontre à ce sujet avec monsieur Girard.

Pas les mêmes réalités

« Nous lui avons expliqué que nous n’avons pas les mêmes réalités que les sociétés de transports, dans les grands centres, qui font déficit sur déficit. On a besoin de bonifier le transport collectif sur notre territoire et c’est ce que la population souhaite également. On lui a expliqué que nous préférons une taxe sur le carburant plutôt qu’une augmentation de l’immatriculation. L’impact est moins grave. C’est 25 $ par personne pour la taxe contre 63 $ pour l’immatriculation », expliquait alors Bruno Paradis.

Bruno Paradis (Photo courtoisie)

Un sondage, réalisé par la firme Segma Recherche, démontre que 89% de la population bas-laurentienne appuient une bonification des services de transport collectif.

Questionné à ce sujet au début du mois dans le cadre du caucus présessionnel de la CAQ à Rimouski, le premier ministre François Legault s’était aussi montré favorable à la demande des élus du Bas-Saint-Laurent.

En attendant, une plateforme de covoiturage a été lancée, la semaine dernière, par le Collectif régional de développement du Bas-Saint-Laurent.

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