Zecs : Québec serre la vis aux campeurs
Des installations jugées illégalesQuébec presse les gestionnaires de zecs de rendre conforme la moitié des 5 100 emplacements de campings aménagés, dont les installations sont jugées illégales.
En entrevue dans le cadre de l’émission et du balado « Rendez-Vous Nature », le président du Réseau Zec, Guillaume Ouellet, a fait le point sur ce dossier qui tel un « cold case » chez la police, demeure non élucidé.
Mais là, ce dossier du camping est rendu à la limite de l’élastique. Québec veut réglementer les installations « illégales » des campeurs saisonniers qui prendrait même de l’ampleur.
Entre 2017 et 2023, le taux des installations non-conformes a même augmenté, plutôt que diminuer, de 20 %.
Pourquoi la réglementation est si difficile à appliquer et à régler pour les installations non-conformes ?
Ajout une véranda, une galerie, même un balcon, le long de la façade d’une roulotte, même un deuxième étage sur la roulotte, avec l’impossibilité de distinguer la roulotte ou l’absence d’essieu et la superficie des accessoires qui dépasse celles des équipements.
Bref, les installations d’hébergement doivent demeurer mobiles. Impossible quand des attaches de remorque sont coupées.
Camping aménagé à camping rustique
En situation de non-conformité à la règlementation, des équipements de camping transformés en équipements de villégiature permanents, des zecs pourraient perdre leur droit de commerce à la date butoir du 31 mars 2025.
Ce qui transformerait un camping aménagé en camping rustique et des campeurs seraient obligés de sortir l’ensemble de leurs installations au 30 novembre 2025.
Pour entendre cette entrevue avec Guillaume Ouellet, cliquez sur le lien ci-haut.