Bois BSL : des repreneurs très sérieux intéressés

Le maire de Mont-Joli, Martin Soucy, se dit optimiste de voir un repreneur relancer les activités de l’usine de Bois BSL officiellement en faillite avec une dette de 21,8 M$ à ses créanciers.

« Dès que nous avons appris l’arrêt de la production de l’usine de Bois BSL à la mi-septembre, la Ville de Mont-Joli s’est intéressée au dossier. On se doutait bien qu’on se dirigeait vers une faillite. Cela a été officialisé la semaine dernière. Le séquestre a été nommé. La Ville de Mont-Joli travaille sur ce dossier depuis trois semaines. On essaie d’agir comme facilitateur pour assurer une reprise des activités à l’usine », indique monsieur Soucy.

Le maire veut absolument éviter un démantèlement de l’usine, bien qu’il soit conscient que ce sont les créanciers qui vont décider de la suite des choses.

Martin Soucy assure que des entreprises de la région ont démontré de l’intérêt pour reprendre l’usine de Bois BSL.

« On parle davantage d’un repreneur plutôt que d’une reprise en raison de l’importance de leur endettement. Nous avons discuté avec des gens œuvrant dans le domaine forestier qui démontrent beaucoup d’intérêt pour Bois BSL afin d’être repreneur et d’opérer Bois BSL que ce soit dans le plancher de bois franc ou dans d’autres types de transformation du bois. Ce sont des gens très sérieux qui sont intéressés. Ils attendent l’appel public du séquestre pour pouvoir déposer leurs offres qui devront être acceptées par les créanciers ».

Très optimiste

Le maire a répété à quelques reprises lors de l’entrevue avec le Journal Le Soir.ca qu’il était très optimiste.

« Bois BSL avait un bon bassin de travailleurs et un bon produit. L’usine est très bien équipée. J’espère que l’entreprise sera reprise par des gens locaux. J’ai fait des démarches en ce sens parce que je ne veux pas que Bois BSL soit reprise pour être démantelée, mais plutôt pour continuer les opérations dans le plancher de bois franc ou du moins dans la transformation du bois ».

Les principaux créanciers sont la Banque TD, le gouvernement du Québec avec Investissement Québec et le Fonds de solidarité de la FTQ.

Avec une centaine de travailleurs, Bois BSL était un employeur important pour une ville de 6 000 habitants comme Mont-Joli.

Bois BSL a été fondée en 1995 par l’homme d’affaires Gino Ouellet. L’entreprise a été vendue en 2018 à la Corporation financière BDG.