« T’es essentielle, pas ton patron »
Lettre ouverte de Steven Guimond-Corriveau, entrepreneur« T’es essentielle, pas ton patron ». Cette « œuvre d’art » qui embellit notre quotidien depuis au moins deux ans sur le pont du CN qui traverse le boulevard Saint-Germain, au centre-ville de Rimouski, me dérange.
Elle me donne envie de donner de l’amour à tous les entrepreneurs et gestionnaires qui sont de bons patrons. Qui pensent, oui, à améliorer leur sort, mais qui donnent leur 109 % pour que leurs employés puissent s’élever dans la vie aussi.
Elle me donne envie de donner de l’amour à tous les bons patrons qui tentent de devenir de meilleures personnes chaque jour et qui contribuent à la création d’un monde meilleur.
Car oui, derrière une bonne partie des entrepreneurs, se cache un humain soucieux de modifier son environnement positivement.
Si l’entrepreneur est en affaires uniquement pour l’argent, il ne survivra pas aux premières années plus difficiles sur le plan monétaire.
Elle me donne envie de donner de l’amour à toutes les familles qui doivent endurer un père ou une mère atteinte de la « maladie » de l’entrepreneuriat.
Cette « maladie » qui fait perdre tellement de beaux moments en famille et entre amis.
Elle me donne envie de donner de l’amour à tous les patrons qui ont dû subir les effets de la pénurie de main-d’œuvre, mais qui gardent foi en leur projet et qui ne deviennent pas amers face à l’ensemble des humains.
Elle me donne envie de donner de l’amour à tous les bons employés qui ont compris que pour avoir un bon patron, ils sont une partie de la solution.
Si un bon patron rend ses employés heureux, de bons employés rendent aussi leurs patrons heureux.
Donner de l’amour
Elle me donne envie de donner de l’amour à tous les jeunes ou employés qui souhaitent un jour, à leur tour, créer de la richesse et devenir patrons.
Je leur souhaite la résilience et la passion nécessaires à la réalisation de leurs rêves dans un monde où la classe patronale est trop souvent traînée dans la boue.
Elle me donne envie de donner de l’amour à tous les humains, patrons ou employés, qui se soucient du bien-être collectif dans le respect de tous.
Laissons les mauvais patrons avoir de mauvais employés, et les mauvais employés avoir de mauvais patrons, et avançons positivement tous ensemble