Ronald Audet plaide non coupable
Quatre nouveaux chefs d’accusation en matière de crimes sexuelsPour les quatre nouveaux chefs d’accusation en matière de crimes sexuels qui sont portés contre lui, Ronald Audet, qui faisait déjà face à trois chefs d’accusation en semblable matière, a plaidé non coupable vendredi dernier au palais de justice de Mont-Joli.
L’homme de 86 ans a demandé la tenue d’un interrogatoire au préalable précédent son procès.
L’interrogatoire au préalable, qui est une nouvelle forme d’enquête préliminaire, permet à la Défense de pouvoir interroger un ou des témoins à huis clos, sans juge, mais en présence du procureur de la Couronne. Elle est possible uniquement lorsque la citation à procès n’est pas contestée, comme c’est le cas en l’espèce. Elle aura lieu le 5 décembre.
Une ordonnance de non-publication a été prononcée sur tous les détails permettant d’identifier la victime présumée.
Dans les dossiers initiaux, le Mont-Jolien a été déclaré apte à subir son procès à la suite d’une évaluation par un spécialiste. Une date de procès devait être fixée ce vendredi, mais la défense a demandé le report au 26 novembre.
« Mon client a eu des problèmes cardiaques qui ont mené à un ACV. Il a des hauts et des bas. Nous avons tenu l’enquête préliminaire pendant que mon client était hospitalisé à la suite d’un ACV », a mentionné Me Caroline Bérubé, lors d’une précédente comparution.
Procès d’une semaine
Audet a été cité à son procès au terme de son enquête préliminaire.
Comme c’est la coutume, les témoignages livrés au stade de l’enquête préliminaire sont frappés d’une ordonnance de non-publication afin de ne pas influencer le procès à venir. Ronald Audet a choisi un procès devant un juge seul (sans jury).
La durée estimée est d’une semaine.
Les accusations sont en lien avec des événements qui seraient survenus entre septembre 1974 et janvier 1983 à Mont-Joli et à Saint-Zénon-du-Lac Humqui.
Attentat à la pudeur et grossière indécence
Ronald Audet fait face à deux chefs d’accusation d’attentat à la pudeur et un de grossière indécence.
Le vocable attentat à la pudeur n’existe plus aujourd’hui. Il a été remplacé par celui d’agression sexuelle, mais les accusations doivent être celles qui étaient en place au moment des gestes reprochés.
Il a été arrêté le 28 septembre 2023 et libéré sous promesse de comparaître le 3 octobre suivant.