Pont de la rivière Rimouski : le cauchemar est terminé
Fin du chantier et reprise normale de la circulation dès ce vendredi 11 octobre
Les automobilistes à bout de patience à l’approche du pont enjambant la rivière Rimouski peuvent enfin souffler. Après trois ans de travaux, le chantier de 30 M $ prend fin et la circulation reprendra normalement, dès ce vendredi 11 octobre, au centre-ville de Rimouski.
Le ministère des Transports et de la Mobilité durable a confirmé l’information, jeudi en fin d’avant-midi, alors que Construction Polaris CMM a complété la réfection de l’infrastructure névralgique, construite en 1951.
En complétant la troisième phase du chantier au cours des derniers mois, l’entrepreneur vient de prolonger la durée de vie du pont de 75 ans avec le remplacement complet du tablier, la réparation des unités de fondation et l’élargissement de la structure avec l’intégration de la piste cyclable de la Promenade de la mer.
Bien qu’essentiel, le chantier aura par contre irrité des milliers de conducteurs quotidiennement, dans les trois dernières années, avec des voies fermées et rétrécies dans les différentes directions pour permettre les opérations.
Encore cette semaine, le temps d’attente moyen pour traverser le secteur avoisinait 30 minutes pour traverser environ trois kilomètres.

« Nous remercions les automobilistes de leur patience et de leur compréhension. Oui, la circulation lourde n’a pas toujours été facile. Ce n’était pas un pont en milieu rural. On parle quand même du plus important pont à l’est de Québec avec un débit de 25 000 véhicules par jour », estime le porte-parole régional du ministère des Transports et de la Mobilité durable, Jean-Philippe Langlais.
Le fameux « zipper »
Le chantier a aussi permis à plusieurs automobilistes de se familiariser avec la méthode d’insertion tardive, appelée aussi « zipper » ou « fermeture éclair », pour traverser le secteur adéquatement aux heures de pointe.
De nombreux conducteurs avaient le réflexe de se ranger très tôt dans la voie sans entraves, alors que la méthode recommandait de rester dans la même voie jusqu’au biseau de fermeture et de s’insérer, à tour de rôle, entre les véhicules de la voie ouverte, en clignotant pour signaler son intention.

Tel que constaté par le Journal Le Soir.ca à certaines reprises, des automobilistes frustrés se plaçaient carrément au centre des deux voies pour éviter d’offrir l’insertion à d’autres.
« Il y a eu beaucoup d’éducation à faire et la présence des signaleurs a été bénéfique dans les dernières semaines. La gymnastique a été complexe à organiser, mais le résultat en vaut la peine avec un pont maintenant adapté à la réalité d’aujourd’hui », indique monsieur Langlais.