Opinion > Ils s’incrustent comme des moules sur le rocher
Opinion

Ils s’incrustent comme des moules sur le rocher

Lettre ouverte d'Harold Michaud, journaliste indépendant

Ici comme ailleurs, il est désolant de constater comment certains individus censés, en principe, travailler pour le bien commun, profitent de l’argent des autres, notamment celui d’honnêtes mères et de pères de famille. Il y a de quoi donner la nausée.

De tels individus surfent sur des comptes de dépenses en se prélassant aux frais des contribuables dans des hôtels cinq étoiles, des restaurants haut de gamme, et en s’offrant, sans le moindre remords, des voyages en première classe, des petits extras, etc.

Tout ça, évidemment, sur le compte des citoyens devenus pour eux, par la magie du capitalisme rapace, de simples contribuables.

Ils vont même jusqu’à créer des Fondations dites charitables, pour se donner bonne conscience et pour surtout éviter ainsi de payer trop d’impôts. Rien n’est gratuit, me direz-vous.

On constate que des élus se votent de généreuses hausses de salaire, sous prétexte que tout le monde le fait: Fais-le donc !

Sans consultation du milieu, ils décident, sur un coup de tête, en plein été, que leur ville doit se doter d’un nouveau Salon de jeux de hasard, malgré les nombreux risques que ça comporte sur le plan social.

Il y a aussi ces administrateurs d’organismes de développement économique qui servent avant tout leurs propres intérêts et ceux de leurs « petits zamis ».

Bref, la liste est longue et la facture salée pour ceux et celles qui triment chaque jour pour joindre les deux bouts.

Meilleure répartition de la richesse

C’est à se demander s’il existe encore de nos jours des femmes et des hommes d’État, des politiciens honnêtes, des administrateurs du bien public, dont la principale préoccupation est de voir à une meilleure répartition de la richesse et à protéger les plus mal pris, et non pour assurer leur propre confort.

C’est quoi l’objectif : arriver le plus riche possible au cimetière, quitte à fourrer tout le monde ?

Et de surcroît, il trouveront toujours des « journaleux » pour flatter leur égo et faire la promotion de leurs « bonnes œuvres ».

Ces quelques faux représentants de la presse aux topos flagorneurs font dans le journalisme d’un côté et dans la publicité gratuite de l’autre.

Misère…

Facebook Twitter Reddit