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Chasse et pêche

Daniel Lévesque : assurer la sécurité des avions

Aéroport de Rivière aux Saumons sur Anticosti
Avant chaque arrivée et départ d’un contingent de chasseurs, Daniel Lévesque examine d’abord la piste de Saumon, de bout en bout, dans l’est de l’île. (Photo Le Soir.ca- Ernie Wells)

La sécurité des arrivées et des départs des aéronefs sur l’île d’Anticosti est primordiale et assurée au sol par Daniel Lévesque, aussi directeur du service à la clientèle de SÉPAQ-Anticosti.

Un travail « connexe » comme il le dit, mais d’une extrême importance.

Avant chaque arrivée et départ d’un contingent de chasseurs, le « in and out », Daniel Lévesque examine d’abord la piste de Saumon, de bout en bout dans l’est de l’île, laquelle accueille les chasseurs dans les territoires acquis il y a trois ans par SÉPAQ-Anticosti.

En entrevue à l’émission et dans le balado « Rendez-Vous Nature », je l’ai accompagné sur la piste de Saumon.

Après s’être assuré notamment qu’il n’y a aucun cervidé sur la piste, puisque le cas échéant, l’intrus sera sécurisé, Daniel lance un appel au trafic aérien dans l’environnement d’Anticosti.

Il prévient qu’il y a un véhicule sur la piste, advenant un besoin d’atterrissage imminent.

Daniel Lévesque s’adonne ensuite à diverses procédures. 

« Puis je prends la vélocité des vents, et la visibilité sur la piste de 6 000 mètres. Je prends ensuite la lecture du vent, selon le bout piste d’atterrissage choisi et des conditions de vol à ce moment ».

Avant l’atterrissage

Dans les dernières 20 minutes de vol, le pilote de l’avion à venir à Saumon communiquera avec Daniel afin de s’assurer de sa toute dernière lecture de vol.

Une brume au sol retarderait le départ et ou l’arrivée du porteur.

La lecture de l’altimètre, issue notamment de la pression atmosphérique variable, sera la dernière étape majeure avant que l’avion se pose sur la piste.

Un Boeing 737 du transporteur Nolinor, vient de se poser en toute sécurité sur la piste de Saumon, après avoir reçu, de Daniel Lévesque, toutes les informations pertinentes et requises sur les conditions d’atterrissage. (Photo Le Soir.ca- Ernie Wells)

Daniel Lévesque indiquera au pilote la hauteur de la piste, par rapport au niveau de la mer.

Un Boeing 737 a besoin d’une hauteur minimale de clairance de 600 pieds de plafond, pour se poser sur la piste.

Parfois, l’envoi d’un ballon sonde sera nécessaire pour obtenir plus de données sur l’altitude.

Licence fédérale

En somme, Daniel Lévesque, qui détient une licence fédérale pour accomplir ces analyses, est les yeux du pilote de l’avion, au sol.

Et il appartiendra à ce dernier de prendre la décision finale de se poser ou non. Dans ce cas, il dégagera son appareil vers un autre aéroport, selon le plan de vol préalablement établi.

La quasi-totalité des chasseurs ignorent ces étapes essentielles avant de mettre les pieds sur Anticosti.

L’émission « Rendez-Vous Nature » vient ainsi les informer de cet aspect méconnu, mais combien incontournable vers une excursion sécuritaire ans l’île aux cerfs!

Pour entendre cette entrevue, cliquez sur le lien ci-haut.

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