Stupéfiants : Natalie Roberts en attente de son fils
Enseignante arrêtée en mai 2023 lors d’une perquisition à Rimouski
Natalie Roberts, 56 ans, cette enseignante au Centre de services scolaires des Phares arrêtée le 11 mai 2023 à Rimouski lors d’une perquisition en matière de lutte au trafic de stupéfiants, a vu son dossier être reporté à la même étape au 3 décembre, lundi dernier, au palais de justice de Rimouski.
Le nouvel avocat de l’accusée, Me Robert Doré, a demandé ce report au juge de la Cour du Québec, Jules Berthelot.
« Nous attendons les conclusions dans le dossier d’un coaccusé (son fils Jonathan Lapointe-Roberts). Nous renonçons à invoquer les délais », a-t-il mentionné.
L’arrestation remonte à plus d’un an et le plaidoyer n’a même pas encore été enregistré.
Natalie Roberts était initialement représentée par Me Marco Robert, qui a procédé à une ouverture des scellés afin d’avoir notamment accès aux mandats de perquisition.
Elle a été arrêtée en même temps que son fils Jonathan Lapointe-Roberts 37 ans et David Lévesque 25 ans.
Possession de cannabis en vrac
Seule Natalie Roberts avait alors pu retrouver sa liberté pour la suite du processus judiciaire moyennant certaines conditions à respecter.
Elle est accusée de possession de cannabis en vrac en vertu de la Loi sur le cannabis.
La Sûreté du Québec a procédé, le 11 mai 2023, à cette importante opération de trafic de stupéfiants.

« Le but était de mettre fin aux activités de revente d’un réseau organisé de trafiquants de stupéfiant qui opérait dans la grande région de Rimouski », indiquait alors le sergent de la SQ, Claude Doiron.
Perquisitions dans quatre résidences
Les policiers ont effectué une série de perquisitions dans des résidences du boulevard St-Germain Ouest, de la rue du Ravin, de la 4e rue Est et de la 2e rue Ouest ainsi que dans cinq véhicules.
Ils ont procédé en tout à la saisie d’environ 246 grammes de cocaïne, 2 000 comprimés de méthamphétamine, 10 grammes de psilocybine, 84 grammes de cannabis illicite, 105 grammes de haschich, une arme à impulsion électrique, 19 téléphones cellulaires, un certain montant d’argent comptant en devises canadiennes et américaines, plusieurs autres objets servant au trafic de stupéfiants et trois véhicules en tant que biens infractionnels.