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Faits divers

Des enseignants victimes de vandalisme

Pare-brises fracassés, vitres brisées et miroirs cassés
L’une des voitures vandalisées à l’école L’Aquarelle. (Photo courtoisie)

Des enseignants de l’école de l’Aquarelle de Rimouski ont été victimes de vandalisme, vendredi en début d’après-midi, alors qu’un ou des individus ont endommagé leurs véhicules, en plus de perpétrer un vol dans le stationnement de l’établissement, près de l’église Saint-Robert.

Des photos transmises au service des nouvelles du Soir.ca montrent des pare-brises fracassés, des vitres brisées et des miroirs cassés.

Une roche massive a même été laissée sur le toit d’une voiture, comme si le vandale souhaitait narguer davantage sa victime.

La Sûreté du Québec a été saisie du dossier.

Événements préoccupants

Bien qu’aucune preuve n’avançait un tel scénario vendredi en après-midi, ce nouvel incident survient alors que des cas de violence ont été recensés depuis quelques semaines dans les secteurs des écoles secondaires Paul-Hubert, Saint-Jean et Langevin.

Dans une lettre adressée aux parents, le 15 octobre dernier, les directions des trois établissements confirmaient avoir observer une recrudescence « d’événements préoccupants » à la Plaza Arthur-Buies, au parc Lepage, près et autour du terrain synthétique du Complexe sportif Guillaume-Leblanc, aux Galeries GP et au Pavillon agricole Romuald-Saint-Pierre.

Des jeunes réunis au parc Lepage (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

« Plusieurs élèves se rassemblent quotidiennement dans ces endroits pour se rencontrer, discuter ou fumer/vapoter. Cependant, ces attroupements ont pris de l’ampleur ces derniers temps où certains jeunes se donnent rendez-vous. Malheureusement, cela peut mener à des bagarres en présence d’autres jeunes. Bien que nos écoles disposent de surveillants sur place, nous ne pouvons pas garantir ce service dans les lieux publics mentionnés », écrivaient les directrices des écoles Paul-Hubert et Langevin-Saint-Jean, Anny Jean et Myriam Boucher.

Des accusations portées

L’élève de 13 ans de l’école Saint-Jean, intercepté mercredi dernier aux abords du parc Lepage alors qu’il se trouvait en possession d’un fusil à plomb, fera aussi face à la justice.

Il devrait être accusé de possession et d’avoir braqué une arme.

Pour l’instant, l’adolescent demeure en liberté sous conditions. D’autres accusations pourraient s’ajouter dans les prochaines semaines.

(Photo courtoisie SQ)

Des policiers ont intercepté le jeune, en compagnie d’un autre élève de l’école Saint-Jean âgé de 14 ans, mercredi vers 13 h, à la suite d’un appel d’un citoyen.

Personne n’avait été blessé. Des enquêteurs ont ensuite rencontré les jeunes impliqués au poste de la Sûreté du Québec, sans procéder à des arrestations formelles.

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