Pierre-Luc Leclerc cherche une maison de thérapie
L'ex-attaché politique restera en prison au moins jusqu'au 18 novembrePierre-Luc Leclerc, l’ancien attaché politique du député de Rimouski-Neigette-Témiscouata-Les Basques, Maxime Blanchette-Joncas, restera en prison en moins jusqu’au 18 novembre puisque ses tentatives pour se trouver une maison de thérapie se sont avérées vaines.
C’est ce qu’a mentionné son avocate, Me Maryse Beaulieu, au juge de la Cour du Québec, Jules Berthelot, ce vendredi après-midi au palais de justice de Rimouski.
Du même coup, l’accusé de harcèlement criminel et de bris d’engagement renonce de nouveau à la tenue de son enquête préliminaire dans le délai prescrit de trois jours puisque tous les reports, huit jusqu’à maintenant, sont attribuables à la défense qui cherche des garanties susceptibles de convaincre le tribunal de le remettre en liberté.
L’accusé a comparu par vidéoconférence du centre de détention de Rimouski.
Son avocate a cependant exigé sa présence physique au palais de justice de Rimouski, le 18 novembre.
Il s’agit du 8e report de l’enquête sur remise en liberté initialement prévue le 23 septembre, puis reportée au 24 et 27 septembre ainsi qu’au 7, 10, 17, 21, 25 octobre et au 18 novembre.
Rappelons que la détention préventive purgée avant l’imposition d’une peine compte à 1,5 jour par jour.
Le 18 novembre, Leclerc aura plus de deux mois de prison de fait, ce qui représentera trois mois.
Harcèlement criminel
L’homme de 38 ans a été arrêté pour une première fois le 17 juin dernier relativement des événements qui se seraient déroulés entre le 26 novembre 2022 et le 16 juin 2024 et qui ont entraîné le dépôt d’accusation de harcèlement criminel.
Des conditions de remise en liberté lui avaient alors été imposées.
Pierre-Luc Leclerc a été arrêté une deuxième fois le 13 septembre dernier. Il est accusé de ne pas avoir respecté ses conditions et d’avoir commis du harcèlement criminel entre le 3 et le 12 septembre 2024.
Le bureau du député Maxime Blanchette-Joncas a fait savoir que l’accusé était suspendu de ses fonctions et que le député n’était pas au courant des accusations avant l’arrestation de Leclerc.