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CSS des Phares : la violence prise très au sérieux

Sa directrice générale répond aux actes de violence répertoriés dans les dernières semaines
Des jeunes rencontrés par Le Soir.ca au parc Lepage. (Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

La directrice générale du Centre de services scolaires (CSS) des Phares, Nancy Prévéreault, assure que la violence est prise très au sérieux par son organisation et que des actions sont posées régulièrement pour tenter de la réduire, notamment des conférences avec des partenaires comme la Sûreté du Québec et le Centre d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC) sur les conséquences de cette violence.

Véritable fléau, des bagarres entre adolescents ont été recensées à proximité des écoles Paul-Hubert, Langevin et Saint-Jean dans les dernières semaines.

Un élève de 13 ans de l’école Saint-Jean a aussi intercepté aux abords du parc Lepage alors qu’il se trouvait en possession d’un fusil à plomb. L’adolescent fera face à la justice pour son geste.

Une activité de formation intitulée « Mieux vivre ensemble, c’est l’affaire de tous » a eu lieu, lundi dernier, à l’école Paul-Hubert.

« C’était sur le temps de classe. La Sureté du Québec, le CAVAC et le DPCP (Direction des poursuites criminelles et pénales) étaient présents pour expliquer les conséquences de gestes de violence ou d’actes de méfaits comme nous avons eu récemment (vandalisme à l’école de Price). Ils ont expliqué ce qu’était une menace, la notion de consentement et ils ont parlé du processus judiciaire et ce qu’une personne témoin d’un acte de violence ou de méfaits pour faire », mentionne madame Prévéreaux.

Des parents ont assisté à la même formation en soirée à l’école Paul-Hubert.

« On veut présenter les mêmes formations aux écoles Saint-Jean et Langevin. On veut adapter nos activités de prévention à la lumière de ce que nous vivons avec nos jeunes »,

Le parent : un partenaire essentiel

Nancy Prévéreaux estime que le parent est un partenaire essentiel.

« Nous allons jouer notre rôle qui est d’éduquer nos citoyens de demain, mais à l’extérieur de l’école, lorsqu’il se passe des actes de violence et des méfaits, le parent est le joueur numéro un pour un jeune qui décide de ne pas participer à nos activités parascolaires. Nous avons besoin des parents pour qu’ils s’informent de ce que font leurs jeunes en dehors de l’école, là où nous ne pouvons pas intervenir ».

La directrice générale du Centre de services scolaire des Phares, Nancy Prévéreault (Photo LinkedIn)

Elle s’est aussi interrogée à savoir si les règles étaient assez claires et si les codes de vie des écoles sont bien compris et bien communiqués aux élèves.

« La violence, c’est une préoccupation que j’ai eue dès mon arrivée à Rimouski. Nous avons fait une bonne révision de cela, l’an dernier. Cette année, on s’assure de bien les communiquer. Force est de constater que nous avons encore du travail à faire auprès de nos équipes-écoles pour s’assurer que tout le monde comprend bien. Il y a un travail à faire de nos directions d’établissement vers nos équipes », indique madame Prévéreault.

La collaboration des équipes-écoles

La directrice générale du Centre de services scolaires des Phares souhaite voir les équipes des écoles revenir vers leur direction si les choses ne sont pas claires.

« C’est sur quoi on travaille cette année. On veut s’assurer que cet arrimage entre le personnel et la direction se fasse bien. L’an dernier, nous avons fait une refonte de nos plans de lutte pour prévenir la violence et l’intimidation et ça descend dans nos écoles cette année ».

La cour intérieure de l’école Paul-Hubert de Rimouski (Photo courtoisie Centre de services scolaire des Phares)

Le CSS veut s’assurer de la mise en place d’un processus interne dans chaque établissement pour que tout le monde soit impliqué dans la mise en application de ce plan de lutte, que ce soient les enseignants, le personnel de soutien et le service de garde.

« Chaque employé doit savoir quels sont les outils que nous avons pour prévenir et lutter contre la violence et l’intimidation. « 

Des activités pour tous les goûts

Madame Prévéreault souligne que l’objectif est d’offrir un milieu de vie sain et sécuritaire.

« Ça passe par deux axes. Le premier, c’est d’offrir des activités parascolaires diversifiées. Je suis allée à la cueillette de ces informations auprès de mes écoles et je vous assure que ce n’est pas le choix des activités qui manquent, notamment sur l’heure du midi, mais aussi le matin et en fin de journée. Il y a de tout, du tricot à la robotique, aux sports et au gouvernement étudiant. Il y en a pour tous les goûts et dans chacune des écoles secondaires ».

(Photo courtoisie)

Le deuxième axe, c’est le volet prévention avec les divers partenaires, dont les parents.

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