SOPER/Novarium : le conseil rimouskois sur la sellette
Des citoyens souhaitent obtenir des réponses à leurs questionsDes citoyens souhaitent questionner les élus de Rimouski concernant le rapport d’enquête dévastateur de la Commission municipale du Québec envers la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER), confirmant un cas grave de mauvaise gestion de l’organisme Novarium.
Selon nos informations, plusieurs devraient se présenter au micro de la prochaine séance du conseil municipal, lundi soir à l’hôtel de ville, pour obtenir des réponses aux problématiques soulevées et l’usage abusif de fonds publics.
Ils veulent notamment connaître les intentions du maire Guy Caron dans le dossier et les impacts de la faillite de Novarium, dont les dettes s’élèvent à 2,2 M $ dont 1,5 M $ proviennent de la SOPER, sur le fardeau fiscal des contribuables.
Dans la dernière semaine, la députée-ministre de Rimouski, Maïté Blanchette Vézina, a souhaité que toute la lumière soit faite sur l’épineux dossier de la faillite de Novarium, par souci de transparence en regard de l’argent public investi.
Manque de contrôle
« Il y a eu un manque de contrôle du conseil d’administration sur les actions de l’ancien directeur général (Martin Beaulieu), des décisions concernant Novarium prises à l’insu de la majorité du conseil d’administration de la SOPER et le paiement de dépenses importantes de déplacement pour le compte de Novarium », mentionne le président de la Commission municipale du Québec, Jean-Philippe Marois.
Fort des succès passés, il ressort de l’enquête que le conseil d’administration avait grandement confiance à l’égard de monsieur Beaulieu.
Cette latitude et le manque d’informations sont des éléments parmi d’autres expliquant la méconnaissance des administrateurs quant au déficit de la SOPER qui se creusait et qui a été révélé à l’automne 2023.
Pour prendre acte du rapport de la Commission municipale du Québec dévoilé vendredi dernier, cliquez sur ce lien.