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SOPER/Novarium : pas d’impact sur les taxes jure Guy Caron

L'édifice de Novarium génère un déficit de 30 000$ par mois
Le maire de Rimouski, Guy Caron (Photo courtoisie Ville de Rimouski)

Le maire de Rimouski, Guy Caron, assure que si le conseil municipal décide d’injecter de l’argent dans la SOPER afin qu’elle puisse poursuivre sa mission d’accompagnement et de soutien aux entreprises en démarrage, en difficulté ou en expansion, cela n’aura aucun impact sur le compte de taxes des citoyens.

« Novarium doit 1,5 M$ à la SOPER, dont 800 000$ provient du surplus accumulé de la SOPER qui n’a pas besoin d’être remis puisqu’il devait servir à Novarium. Si on va de l’avant, c’est entre 700 000$ et 800 000$ que la Ville de Rimouski devra remettre à la SOPER afin qu’elle puisse solidifier sa position au niveau de la trésorerie. Il n’y aurait pas d’impact sur le compte de taxes des contribuables puisque l’argent serait pris dans nos surplus libres », indique monsieur Caron.

L’autre décision qui devra être prise rapidement touche la situation de l’édifice de Novarium qui génère un déficit de 30 000$ par mois à la SOPER qui loue le bâtiment appartenant au groupe Tanguay.

« Nous avons neuf sous-locataires, des organisations qui sont installées dans le bâtiment, mais le loyer reste déficitaire. Ce n’est pas tenable à long terme », explique Guy Caron.

(Photo Le Soir.ca- Olivier Therriault)

La Ville évaluera quatre options avant de confirmer une solution ultime.

« La première, c’est de voir si nous pourrions céder le bail à un autre organisme qui pourrait gérer le bâtiment, mais ce n’est pas l’option la plus probable. Dans les autres options, il y a le fait de pouvoir casser le bail moyennant le versement d’une somme forfaitaire. Il faut parler avec le groupe Tanguay pour voir si c’est possible. La troisième option serait d’acheter le bâtiment qui deviendrait un actif pour la Ville et il n’y aurait plus la question des pertes mensuelles », précise le maire.

La faillite de la SOPER ?

La 4e option, qui n’est pas privilégiée pour l’instant, serait la mise en faillite de la SOPER.

« S’il n’y a pas moyen d’avoir une entente et que la situation de la SOPER n’était pas viable à long terme, la 4e option serait de mettre la SOPER en faillite parce qu’elle serait incapable de rencontrer ses obligations », affirme monsieur Caron.

La 4e option n’est pas privilégiée parce que les résultats de la SOPER sont éloquents.

(Photo courtoisie Mathieu Dupuis)

« En 2023, 139 entreprises ont été accompagnées par la SOPER pour des projets de démarrage, de croissance et de relève. En 2024, nous sommes déjà à 106. Depuis 2015, il y a presque 9,5 M$ de prêts qui ont été accordés par la SOPER à des entreprises pour faire lever des projets pour 48,5 M$. La SOPER joue un rôle primordial et il y a une méconnaissance de ce rôle. La communication n’était pas au rendez-vous, mais ce sera une priorité pour l’avenir », signale Guy Caron, qui est aussi le président de la SOPER.

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